3 astuces de Balthazar pour ne plus avoir peur du noir
|Dans le livre « Balthazar n’a pas peur du noir et Pépin presque pas non plus », Marie-Hélène Place et Caroline Fontaine-Riquier nous racontent comment Balthazar essaye de rassurer son ami Pépin afin qu’il parvienne à s’endormir en oubliant sa peur du noir.
Il utilise notamment 3 astuces pour cela, astuces qui intéresseront tous les parents qui souhaitent aider les enfants à surmonter leurs peurs :
- Les 3 parcours dans la chambre
« Tu sais, dans le noir, il y a la même chose que quand il y a de la lumière. Dans la chambre, chaque objet est exactement à la même place. »
Le jeu que propose Balthazar à pépin se décompose en 3 étapes :
– Faire le parcours de la porte de la chambre au lit en ouvrant les yeux et en observant attentivement les emplacements des meubles et des objets.
– Faire le parcours en fermant les yeux.
– Faire le parcours la lumière éteinte.Ce jeu permet progressivement de s’approprier mentalement l’espace et de dominer la peur d’être perdu dans le noir. - Le jeu des ombres
Pépin voit des ombres menaçantes sur le mur. Afin de comprendre d’où elles viennent et de s’en amuser, Balthazar invite Pépin à se servir d’une lampe de poche pour faire des ombres chinoises avec ses doigts et sa silhouette. Il maîtrise maintenant la technique ! Le voilà rassuré ! - Le costume de super héros
Pépin va revêtir le costume de super héros pour vérifier qu’il n’y a rien dans l’armoire ou sous le lit. Il ose se prêter à cette exploration car il a alors le courage de Zorro ! Certes, il s’imagine qu’il y a une araignée, un loup et même une baleine tapi dans l’obscurité. Mais il accepte finalement ces monstres issues de son imagination (et non réels) et décide qu’il est temps de dormir.
Que pensez-vous de ces idées ?
Dès 3 ans.
« Balthazar n’a pas peur du noir et Pépin presque pas non plus », Marie-Hélène Place et Caroline Fontaine-Riquier est disponible sur :
2 Commentaires
Bonjour Jeff
J’aime beaucoup ces idées !
Celle des ombres est une belle idée qui aide l’enfant à comprendre ce qu’il voit, et ce qu’il peut maîtriser.
Nous avons mis en place chez nous des barrières et cabanes imaginaires : et ça fonctionne bien aussi ! Elle construit et déconstruit selon ses peurs et sa confiance.
La peur dans le noir est une peur qui reste bien ancrée même quand on est adulte, je trouve.
Je me rappelle d’un week-end où l’on s’est effrayé d’un chat qui nous caressait les jambes avec sa queue : on n’avait pas du tout imaginé que c’était un chat 😀
Au plaisir
Evan
J’adore ce livre ! Et j’adore les illustrations ! Il a beaucoup aidé ma fille dans sa période « peur du noir ».