Parentalité positive : 11 astuces pour que les enfants coopèrent
|Je vous invite à découvrir 11 conseils efficaces pour que les enfants collaborent avec nous.
1° Un enfant n’écoutera pas tant qu’il n’aura pas été écouté
Si nous écoutons et reconnaissons sans juger ce que l’enfant ressent, ce dont il a besoin et ce qu’il essaye de faire, nous l’apaisons. Il est alors prêt à nous accorder son attention, à écouter et à appendre.
Pour cela, mettez-vous à son niveau, regardez-le, écoutez-le, reformulez simplement ce que vous avez entendu, poser des mots sur qu’il ressent,…connectez-vous avec bienveillance.
2° Donnez lui une autre activité
Au lieu de déchirer les livres auxquels vous tenez, un enfant peut très bien déchirer des journaux ou d’anciens magazines que vous lui donnez !
Idem s’il jette des pierres, proposez-lui de lancer une balle en mousse et d’essayer de faire tomber des quilles en plastique. L’expérience sera presque identique.
Il est possible de trouver des activités équivalentes pour satisfaire le besoin d’exploration des enfants et favoriser leur développement (psychologique, moteur,…).
3° Dites, montrez et affichez ce que vous voulez (et non ce que vous ne voulez pas)
Le cerveau de l’enfant ne sait pas gérer les négations, il les transforme en affirmations ! Dans la phrase « Ne cours pas » il comprendra donc « Cours ».
« Marche doucement » ou « Marche à côté de moi » est une consigne limpide et plus simple à appliquer.
Autre moyen : dessiner. Le cerveau préfère les images aux mots. Alors dessinez ce que vous attendez et affichez ces panneaux.
Une fois que vous avez plusieurs consignes claires et génériques, transformez-les en règles de vie de la maison et présentez cela dans un tableau exposé en bonne place et valable pour tous.
4° Dites « Stop » au lieu de « Non »
« Stop » est un mot efficace pour arrêter un geste. Mieux que « non » qui ne pointe pas un comportement et peut créer de la confusion avec d’autres contextes où il est utilisé.
5° Apprenez-lui à réparer (au lieu de le punir)
Montrer très tôt à un enfant qu’il peut réparer les conséquences de ses actes est formateur. Un verre s’est renversé ? Expliquez-lui comment éponger l’eau et occupez-vous de ramasser le verre . Ce travail d’équipe a aussi de grandes vertus éducatives.
6° Décrivez-lui son emploi du temps
Beaucoup d’enfants stressent naturellement et encore plus quand ils vivent des changements brusques. On peut les préparer mentalement à ces changements en leur présentant leur emploi du temps et en les aidant à imaginer leurs futures expériences.
7° Proposez-lui des choix
Les choix sont responsabilisants et engageants. Ils agissent aussi directement au niveau du cerveau. »Tu préfères prendre ce chemin ou ce chemin » « Que choisis-tu entre le pantalon bleu ou vert ? »
8° Evitez les étiquettes
Lorsqu’on dit « Tu es maladroit/idiot/un petit monstre… », l’étiquette devient peu à peu la personnalité de l’enfant. Et il a bien du mal à s’en défaire. Donc évitons les étiquettes et les jugements. Concentrons-nous sur les comportements et les émotions en laissant un espoir constant de progresser. C’est la base de l’apprentissage et de l’estime de soi.
9° Exprimez vos émotions (sans accuser). Il vous imitera.
« Je ressens de la colère quand je vois le linge propre au sol. J’ai besoin d’ordre. Peux-tu le ranger s’il-te-plait ? »
Cette façon de s’exprimer est inspiré de la Communication NonViolente. Elle fait le lien entre les émotions, les besoins et les demandes. Plus l’enfant entendra ce type de phrase, plus il l’utilisera aussi, prenant conscience de ce qui se passe en lui. Cette approche est propice aux dialogues constructifs.
10° Montrez l’exemple
Quoi que vous attendiez de votre enfant, montrez-lui la voie. N’exigez pas qu’il ne crie pas si vous criez sur lui par exemple. Idem pour votre façon de parler ou encore de réguler vos émotions. Les enfants copient/collent le comportement de leurs parents.
11° Dites-lui souvent « je t’aime »
L’amour inconditionnel apaise les enfants, les sécurise et les rend disponible pour interagir avec nous. Alors, ne lésinons pas sur les câlins et les « je t’aime »
À lire « Poser des limites à son enfant » de Catherine Dumonteil-Kremer
Le fichier PDF est à télécharger ici.
Bonjour,
Je suis assistante maternelle, j’ai lu beaucoup ce site » LES ÉMOTIONS sont GÉNIALes POUR AIDER LES ENFANTS À CONNAÎTRE LEURS ÉMOTIONS
j’ai acheté les jeux c’est un jeu ludique, l’enfant apprend du vocabulaire, à aider à s’exprimer,
j’apprends sur ce site C’est super ! Merciiii
NAJAT G
je suis un papa jeune mais pas tout jeune et je trouve que toutes ces informations sont plus qu inspirantes pour bien éduquer son enfant m. merci.
Très intéressant
Merci pour cette note synthétique, elle pose les idées clairement et facile à mettre en place.
Merci pour le partage. C’est très intéressant
Un énorme et gratifiant défi pour une jeune maman, mais pas si jeune, élevé par des parents sévères et autoritaires. J’adore lire vos conseils!
De supers conseils merci
« Le cerveau de l’enfant ne sait pas gérer les négations »
J’ai lu cela dans plusieurs de vos articles et j’aimerai comprendre. Avez-vous un article, un lien qui explique cela : pourquoi le cerveau de l’enfant ne sait pas gérer les négations ???
D’avance merci
L’explication se trouve il me semble du côté des neurosciences. Et cela concerne aussi bien les enfants que les adultes. En fait le cerveau peut gérer les négations mais avec un temps de retard. Ce qui revient au même en terme de résultats. Il entendra en premier l’information principale : ne touche pas = ne (a priori mot inutile) + touche (information claire) + pas (mot inutile a priori qu’il faut ensuite relier aux deux autres mots de la phrase).
D’ailleurs on se rend compte de cela lorsqu’on lit trop vite un texte. Il nous arrive à tous d’éluder le « ne pas » et de comprendre tout l’inverse!
Ainsi il est aussi préférable de de donner des consignes ou des explications sous formes affirmatives. « Pensez à éteindre la lumière » , « je l’ignorais » plutôt que « je ne savais pas », « je t’aime » plutôt que « je ne te hais point » 😉
C’est pas qu’il ne sait pas c’est que le processus est plus complexe, et d’ailleurs c’est pareil pour un adulte, la négation est plus compliquée à traiter. Et pour pousser le truc encore plus loin, étant que développeur informatique, un programmation c’est une mauvaise pratique de faire des conditions sur des négations (sauf exception bien-sûr) , car ça rend le code moins compréhensible 🙂 Alors imaginez pour un petit bout
Conserver le naturel et progressivement la mise en route des consignes
Un grand merci pour votre démarche
Adulte comme enfant
Exemple : si je vous dis » Ne pensez pas à une girafe »
Vous pensez à quoi?!
Et bien à une girafe.
Ainsi, l’inconscient ne prend pas la négation.
Ainsi, quand nous disons aux enfants attention de NE PAS tomber. Le cerveau se concentre sur « tomber » alors que si nous disons attention de bien rester debout le cerveau va se concentrer sur « debout » et mobilisera l’attention et la concentration nécessaire pour mobiliser ce qu’il faut pour rester debout.
Merci
Personnellement cette page m aide beaucoup merci
Merci pour les info très pratique