Doit-on accourir au moindre pleur d’un bébé ?

Doit-on accourir au moindre pleur d'un bébé ?

Un nouveau-né ne pleure jamais sans raison et il ne peut se calmer seul. Son temps d’apaisement est d’ailleurs proportionnel au temps de réaction de ses parents pour subvenir à ses besoins du moment nous explique Isabelle Filliozat dans son livre « au coeur des émotions de l’enfant ».

 

Plus la réponse est rapide, plus le délai de retour au calme est faible.

Quand personne ne répond aux pleurs, le nourrisson ne peut « raisonner » pour se dire « ça va passer » ou encore « sois patient, maman va venir bientôt ». Il vit totalement sa douleur.

Son stress augmente et produit des molécules de cortisol et d’adrénaline. Ce « cocktail chimique » détruit des neurones dans des zones essentielles de son cerveau : cortex préfrontal, hippocampe, corps calleux et cervelet.(via)

Pire, au lieu de retirer sa confiance en la personne censée le secourir, le protéger, il modifie son référentiel interne, essaye d’annuler sa souffrance, ses émotions, car ce sont elles qui lui font si mal. Or ce référentiel interne est LE repère de perception principal du monde extérieur, celui qui nourrit le sentiment de permanence, celui qui forge la personnalité,…

En revanche, si les parent manifestent de l’amour et accueillent les émotions par leur présence, leurs contacts bienveillants, leur écoute empathique, l’enfant apprendra à se fier à ses émotions, identifiera peu à peu ses vrais besoins et à se construira intérieurement pour mieux s’épanouir tout au long de sa vie.

 

Pour compléter et abonder, voici une intervention  de Catherine Gueguen à propos des pleurs nocturnes :

 

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