Le « neurofeedback » pour mieux traiter l’hyperactivité et le trouble du déficit de l’attention chez l’enfant

Le centre de recherches en neurosciences de Lyon (INSERM) débute une étude pour traiter les déficits d’attention et l’hyperactivité de l’enfant notamment via le neurofeedback, une technique non médicamenteuse qui consiste à mesurer et retranscrire l’activité électrique du cerveau grâce à des électrodes disposées sur le crâne du sujet. Des exercices réguliers permettent ainsi d’atténuer les troubles.

Notons que les TDA/H concernent un enfant sur 10 et ont un retentissement à la fois sur sa scolarité, sur sa vie en société et son avenir professionnel. L’enjeu est par conséquent essentiel.

Dans une étude menée au CHU d’Amiens (Neuroscience & Medicine, 2011), les effets du neurofeedback ont été comparés à ceux du médicament standard, le méthylphénidate, sur des enfants de 7 à 12 ans souffrant d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Ces derniers visionnaient un film, qui était interrompu lorsque leur attention diminuait. Ils devaient alors se concentrer à nouveau pour que la vidéo reprenne. Les résultats furent prometteurs avec une amélioration des symptômes.

Le neuropédiatre Alain de Broca précise cependant que l’enfant doit être suffisamment mature pour utiliser cette technique. Elle n’est donc pas adaptée aux plus jeunes.(via)

Le neurofeedback apparait comme une piste à explorer pour soulager les enfants et les adultes qui souffrent de ces troubles.

Voici le reportage à l’INSERM de Lyon :

 

 

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