Les 9 principaux facteurs de stress des enfants (+solutions)

Dans son livre  » Il me cherche », Isabelle Filliozat fait l’inventaire des principales sources de stress des enfants. Ce stress est à l’origine de comportements inhabituels voire agressifs.

Les voici avec des ressources qui peuvent réduire ce stress :

 

  • Le danger ou l’insécurité (pour un enfant : la distance physique avec la personne qui prend soin de lui)
  • La non-satisfaction de besoins physiologiques vitaux (soif, faim, sommeil, mouvement,…)
  • Le décès d’un proche
  • Des relations conflictuelles avec l’entourage
  • La contrainte et le manque de pouvoir sur les situations
  • Les émotions refoulées (anxiété, tristesse,…)
  • Les conflits de territoire (mes jouets, mes affaires,…)
  • Les stimulations sensorielles excessives ou désagréables, bruit, lumières intenses,…
  • Des facteurs environnementaux : pollution de l’air, de l’eau, produits chimiques dans la nourriture.

 

Le danger ou l’insécurité (pour un enfant : la distance physique avec la personne qui prend soin de lui)

Le tableau ci-dessous issu du livre « Je crois en toi » résume quelques actions simples qui alimentent la sécurité et à l’inverse, celles qui dégradent ce sentiment de sécurité :

 

Retenons que la tendresse et la bienveillance sont bénéfiques à l’éclosion du sentiment de sécurité.

Certaines phrases dites aux enfants complètent cette attitude sécurisante comme celles-ci :

 

Le décès d’un proche

Comment annoncer la mort d’un proche à un enfant ?

Pour répondre à cette douloureuse mais malheureusement incontournable question, je vous invite à regarder cette vidéo dans laquelle Stéphane Clerget nous donne des conseils empreints de bon sens et d’humanité pour aider l’enfant à traverser cette épreuve.

 

Pour aller plus loin, voici un document de synthèse (PDF) rédigé par la psychologue Corinne Mendiboure dont voici un extrait :

 

Pour compléter, voici un conte métaphorique à écouter.

 

Des relations conflictuelles avec l’entourage

La vidéo que vous allez découvrir est à partager avec les enfants, pré-adolescents et adolescents. Elle leur permettra de comprendre qu’il existe toujours une issue non-violente à un conflit ou une dispute et qu’il est possible d’agir en collaborant à la maison ou à l’école.

Les solutions exposées s’appuient notamment sur un mode de communication empathique, une astuce de retour au calme pour apaiser la colère et un recentrage sur les besoins de chacun.

Source : Gallica – École de langues

À compléter avec la Communication NonViolente : Le bonhomme OSBD pour apprendre la CNV (parents et enfants)

La contrainte et le manque de pouvoir sur les situations

« L’heure du coucher est entre 20H et 21H. Tu décides quand tu es assez fatigué pour aller dormir. »

« Tu préfères te laver les dents avant ou après l’histoire du soir ? »

« Tu souhaites porter le pantalon ou la robe pour demain ? »

« Ou préfères-tu que je te serve les haricots verts ? Au dessus ou en dessous de ton soufflé au fromage ? »

« Quelle couleur te convient : bleu ou vert ? »

 

Comme nous le précise Haim Ginott dans « Entre parent et enfant », un enfant à qui on offre des choix se dit :

« Mes parents tiennent compte de ce que je désire. J’ai quelque chose à dire à propos de ma vie. Je suis une personne. Je suis important. »

Offrir des choix est donc un moyen de renforcer l’estime de soi et la confiance des enfants. Mais ce n’est pas tout !

 

Voici quelques autres avantages :

  • un enfant qui choisit est engagé dans l’action qui va suivre. Il sera motivé pour la mener à bien.
  • les choix impliquent un dialogue et donc une connexion entre deux individus. Cette connexion inclut une grande partie d’écoute empathique (reconnaissance et validation des émotions) et favorise le bien-être de chacun.
  • un choix implique de se référer à nos émotions pour décider (les neurosciences l’ont démontré) . Les enfants qui choisissent sont donc plus familier avec leur ressenti. De plus, cela leur permet d’apprendre à les réguler par le développement de leur réflexion (cortex préfrontal). Cet entrainement peut servir dans le cas de fortes émotions par exemple.
  • un enfant qui a l’habitude de choisir va développer un sens critique, un esprit d’initiative, des compétences sociales et de l’autonomie.
  • un parent qui offre des choix à son enfant n’est pas dans une optique de domination mais de collaboration. Il y a donc beaucoup moins d’opposition et de conflits !
  • un parent qui offre des choix pense aussi sa vie en termes de choix et non de contraintes. Ce qui fait baisser considérablement le stress et donne du sens à l’existence ! Je mène ma barque !  🙂

Attention :

Nous évoquons ici de vrais choix qui sont dans l’intérêt de l’enfant et du parent. Il ne s’agit pas de manipuler en offrant de faux choix.

 

Les émotions refoulées (anxiété, tristesse,…)

Je vous invite à découvrir une méthode d’écoute émotionnelle présentée par Isabelle Filliozat dans son cahier de travaux pratiques pour apprendre à gérer ses émotions. En appliquant cette méthode, vous faciliterez l’expression des émotions de votre enfant et contribuerez à la satisfaction des besoins qui lui font défaut.

Cette démarche est d’autant plus importante que le cerveau des enfants est immature et ils sont susceptibles d’être totalement débordés par une tempête émotionnelle. Ils ont donc besoin d’aide.

Notez aussi qu’une émotion qui n’est pas exprimée menace de grossir et d’éclore plus tard. Il est donc important de parler des émotions régulièrement et de ne pas cacher les vôtres. En effet, en posant des mots sur ce que vous ressentez, vous montrez comment procéder et vous donnez tacitement l’autorisation à votre enfant de faire de même. Il comprendra ainsi l’utilité des émotions et qu’il est possible de les exprimer sans violence. Cette apprentissage émotionnel est un cadeau pour la vie.

Etape 1 : Mise en condition

  • Videz votre tête de vos jugements et croyances (comme « il m’en veut »). Concentrez-vous sur votre respiration pendant quelques secondes pour cela.
  • Nourrissez cette pensée : « mon enfant a besoin de mon aide. « 
  • Mettez-vous au même niveau que lui dans une attitude bienveillante
  • Regardez votre enfant pour vous « connecter » avec lui. Laissez émerger l’empathie.
  • Respirez profondément en ressentant ce qu’il éprouve.

Visualisez à présent cette scène :

Imaginez que vous tenez une vasque dans laquelle l’enfant va déverser ses émotions, ses larmes, sa colère, des mots de haine ou de désespoir…Il est important d’imaginer que tout cela tombe dans une vasque en dehors de vous car vous risqueriez d’être top affecté pour continuer.

 

Etape 2 : Faciliter l’expression

  • Enclenchez la discussion avec empathie : « Je vois que c’est dur pour toi » , « tu as l’air énervé. » , « j’ai l’impression que tu es triste… »
  • Si l’enfant se ferme, n’insistez pas. Rassurez-le : « Tu es touché par ce que je t’ai dit et tu ne sais pas comment répondre, c’est difficile pour toi de m’en parler…« . Dites alors ce que vous ressentez : « Je me sens triste et démuni. J’aimerais pouvoir t’aider. Veux-tu me dire ce que tu as sur le coeur ?« . Puis marquez un silence.
  • L’enfant va parler. Ecoutez-le et encouragez-le avec des « phrases reflets ». S’il dit « Je te déteste », répondez « tu es en colère contre moi ». Ou émettez des sons comme « hum » , des « oui » ou faites des hochements de tête pour marquer votre totale attention sans l’interrompre. Evitez absolument les « pourquoi », les reproches, les jugements, les réflexes d’auto-défense, etc. qui bloquent le dialogue. Facilitez l’expression et guidez-le pour trouver et verbaliser le besoin derrière ses émotions.

Complément : 30 outils et méthodes pour l’accueil et l’expression des émotions des enfants

Les conflits de territoire (mes jouets, mes affaires,…)

Je vous présente un petit livre qui permettra aux enfants de devenir des « héros du partage ».

On le sait, même en tant qu’adulte, partager est parfois compliqué…

Pourtant, partager un sourire, un câlin, une idée ou jouer à plusieurs à un ballon est une source de bonheur ! C’est prouvé par les études en psychologie positive !

C’est le message positif que transmet ce livre de magnifique manière.

À lire à l’école ou à la maison !

Dès 3 ans.

« Le partage » par Elizabeth Verdick et Marieka Heinlen (L’atelier des parents) est disponible sur :

 

Les stimulations sensorielles excessives ou désagréables, bruit, lumières intenses,…

La magnifique voix de Sara Giraudeau guide les enfants vers la réalisation du « yoga du papillon », un exercice simple et léger qui facilite le retour au calme des enfants et l’attention au moment présent.

Merci aux Editions Les Arènes pour ce cadeau extrait du cahier d’activités « Calme et attentif comme une grenouille ».

D’autres méthodes et outils ici :

10 outils et méthodes pour le retour au calme des enfants

Des facteurs environnementaux : pollution de l’air, de l’eau, produits chimiques dans la nourriture.

 

Je vous invite tout d’abord à visionner cette vidéo qui évoque une des causes de l’hyperactivité et des troubles de l’attention chez nos enfants.

 

Développons :

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Dans son livre « Il me cherche« , Isabelle Filliozat nous alertait sur ce que nous mettons dans l’assiette de nos enfants. Certains choix peuvent avoir une sérieuse incidence sur l’hyperactivité et le déficit de l’attention.

 

Les phosphates :

83% des garçons et 87% des filles hyperactifs voient une amélioration de leur état par une diète sans phosphates (levure chimique, lécithine de soja, di, tri, et polyphosphates).

 

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Les colorants alimentaires :

Ce n’est pas pour rien que l’Union Européen a exigé qu’apparaisse la mention suivante sur les produits contenant du E110, E104, E122, E129, E102, et E124 :

« Ces colorants peuvent avoir un effet nuisible sur l’activité et l’attention des enfants. »

 

  •  Retrouvez la liste et la dangerosité de tous les colorants sur ce site.

Le sel :

Un enfant entre 7 et 10 ans ne devrait pas absorbé plus de 5 g de sel par jour. Cela augmente la pression artérielle.

Or, le sel se trouve même où on ne l’attend pas : 100g de Corn Flakes apportent déjà 30% des besoins journaliers. Une tranche de jambon blanc contient, elle, 87% des apports journaliers.

 


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Le lait :

Le lait contient du phosphate mais aussi du sucre et des caséines opioïdes. La consommation de lait est liée à l’agressivité et au manque d’attention.

En ce qui concerne l’apport en calcium, une poignée d’amandes en a autant qu’un verre de lait.

Le lait de soja est à éviter car il accélère la puberté chez les petites filles (de par la présence d’oestrogènes) et il démotive les garçons.

 

Le gluten :

Dans le cas d’une perméabilité de l’intestin, le gluten se fixe sur les récepteurs opioïdes du cerveau provoquant agressivité, tension, nervosité

 

L’aspartame et le glutamate déclenche de l’hyperactivité.

 

J’espère que ces informations vous ont été utiles.

Nous reviendrons très bientôt sur le sujet.

 

Sur le même thème :

15 informations essentielles sur les effets de notre alimentation (et celle de nos enfants)

Conseils lecture :

« Il me cherche » et « j’ai tout essayé » d’Isabelle Filliozat

« Un zeste de conscience dans la cuisine » d’Isabelle Filliozat.

« Additifs alimentaire danger ! » de Corinne Gouget.

« Le bon choix pour vos enfants »

 

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