Les 3 systèmes de motivation des enfants (et des parents)
|« En grandissant, nous éprouvons tous un besoin légitime de sécurité, d’épanouissement et d’amour. Les enfants, les adolescents et les jeunes adultes ont besoin de se sentir respectivement rassurés, plus autonomes et dignes d’inspirer un amour romantique. Quand ces besoins sont assouvis par différentes « sources » – comme l’affection d’un parent, la confiance d’un professeur ou l’amour d’un(e) petit(e) ami(e) – les expériences positives qui en résultent pénètrent dans la mémoire implicite et se transforment en ressources de bien-être d’auto-régulation, de résilience, d’amour propre et d’efficacité. C’est la recette d’un développement psychologique sain. » Rick Hanson.
L’auteur du livre « le pouvoir des petits riens » nous propose de travailler sur nos carences affectives et autres blessures en « absorbant » les vitamines qui les soignent.
Partant d’un des trois systèmes motivationnels de notre cerveau (éviter les menaces, rechercher des « récompenses » et l’attachement au groupe), il énonce des carences et leurs vitamines dans le tableau ci-desssous :
En lisant ce tableau, nous remarquons que les « astuces » offertes par l’éducation positive remplissent la colonne vitamine.
En effet, voyons point par point :
- Eviter les menaces : c’est la base d’une éducation bienveillante puisqu’il s’agit d’éviter tout ce qui réveille l’amygdale cérébrale comme le chantage, les punitions, les violences physiques et verbales… au profit de méthodes pour réconforter, rassurer, accompagner, écouter avec empathie,…
- Recherche de récompenses : rappelons que l’amour n’est pas une récompense et ne doit pas être présent comme tel ! Ce qui active le circuit de la récompense dans le cerveau des enfants est s’appuyer sur les forces, avoir des marques d’attention, partager des moments chaleureux, exprimer sa reconnaissance, bénéficier de compliments descriptifs, … En classe, c’est l’empathie de l’enseignant notamment qui favorise le bien-être de l’élève.
- L’attachement au groupe : cet attachement s’appuie sur l’affection, la participation aux activités et tâches de la famille, le respect réciproque, l’écoute des émotions, … mais aussi l’amour et l’amitié.
Intéressant, n’est-ce pas ?
Et vous, avez-vous des carences ? Envisagez-vous de les « guérir » ?
Pensez-vous que votre enfant peut en avoir aussi ?
Bonjour,
Et merci pour votre article très intéressant.
Je souhaiterai arrêter d’utiliser la condition … « « Si tu ne fais pas ceci alors… »
des outils à proposer sur le sujet ?
Merci D’avance
Belle journée
Bonjour, perso j’utilise le « dès que tu as fait ça on pourra faire ceci »