L’autorité n’est pas de la soumission

Il n’y a pas d ‘autorité sans respect mutuel. Une éducation basée sur la peur, l’humiliation et la violence ne mène qu’à un rapport de force avilissant et non à une collaboration valorisante. L’enfant est traité comme inférieur et soumis dans le premier cas et comme un être en devenir dans le second cas.

La véritable définition de l’autorité, je vous propose de la découvrir dans cette citation d’Arnaud Deroo dans son livre « Abécédaire bien-traitant ».

« L’autorité veut dire « rendre acteur », donc ce n’est pas soumettre ni faire obéir.

Poser son autorité consiste à se positionner avec confiance, responsabilité et auhtenticité face à l’enfant. Être en autorité c’est prendre la responsabilité de la relation.

L’autorité ne se joue pas, elle se vit dans le corps, dans le respect mutuel de chacun.

Autorité et bien-traitance ne riment pas avec peur, soumission et humiliation. »

 

Concrètement, cela signifie que le parent :

  • aide l’enfant à identifier, comprendre et exprimer ses émotions
  • propose des choix
  • fixe des règles en collectivité, les rappelle puis passe des accords quand l’enfant grandit
  • ne juge pas la personne mais décrit les actes et comportements
  • exprime des demandes claires au lieu de reproches
  • partage ses propres émotions et fait des demandes pour satisfaire ses propres besoins
  • communique sans violence
  • veille à ce que le réservoir d’amour de l’enfant soit rempli (présence, câlin,…)
  • encourage en se focalisant sur les actes
  • ne substitue pas à l’enfant quand celui-ci sait faire
  • offre la possibilité à l’enfant de réparer ses erreurs
  • offre un exemple à imiter 

 

C’est en cela que l’on parle de bienveillance et de fermeté.

 

6 Commentaires

Répondre à Annie Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.