L’arbre et la petite fourmi : des méditations positives pour les enfants

Je partage avec vous deux méditations proposées par Jeanne Siaud Facchin. Elles permettront aux enfants de se relaxer et de se reconnecter avec leurs sensations.

 

Imagine que tu es un arbre

Cette méditation permet de se relaxer et de se recentrer.

Proposez à votre enfant de se tenir debout, les yeux fermés.

Ses pieds, posés bien parallèlement au sol, s’enfoncent très loin. Comme des racines qui s’ancrent très profondément dans la terre. Il se sent ainsi solidement attaché. Puis, tout doucement, il va relever les bras au dessus de la tête et s’étirer très fort, très loin, comme si ses bras étaient les branches de cet arbre qui essaye d’attraper le soleil. Alors, demandez-lui de ressentir tout ce qui se passe dans son corps, du bout de ses doigts, tout là-haut dans le ciel, jusqu’au bout de ses pieds, tout au fond dans la terre. 

 

« C’est l’histoire d’une petite fourmi… »

Cette méditation permet aux enfants de se reconnecter avec leurs sensations.

Dites à votre enfant de s’allonger confortablement, et racontez-lui l’histoire  de la petite fourmi en y mettant le ton et en donnant tous les détails. En insistant sur tous les adjectifs qualificatifs liés aux cinq sens.
C’est donc l’histoire d’une petite fourmi qui commence à grimper sur le gros orteil- le gros doigt de pied. Oups ! Cela chatouille un petit peu.
Mais la petite fourmi continue, et pouf, elle tombe au milieu du doigt de pied. Houlala ! C’est bizarre, c’est un peu humide et chaud par ici.

Alors elle remonte sur l’autre doigt de pied, et ainsi de suite (il faut détailler).
Et puis, elle se retrouve sur le dessus du pied, et là, elle est soulagée, c’est quand même plus facile d’avancer.

Elle arrive ensuite sur la jambe, au niveau de la cheville, c’est la forêt pour cette toute petite fourmi, il y a des petites herbes aussi grandes qu’elle par-ci, par là. Et puis soudain, une grosse montagne, c’est le genou…et ainsi de suite. Le nombril, dans lequel elle tombe. Les battements du cœur, qui font beaucoup de bruit. La bouche, qui est humide.  Le nez, qui souffle comme un gros ventilateur, puis l’aspire comme un gros aspirateur. Jusqu’aux cheveux : elle se perd dans cette jungle de grandes lianes…et hop ! Elle tombe par terre.

 

 

Source : Psychologies hors-série « Cultiver son optimisme »

A lire : « Tout est là juste là » de Jeanne Siaud Facchin

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.