L’ABC de la parentalité positive

Pratiquer une parentalité positive demande du temps, ne nous leurrons pas. C’est d’abord un temps de prise de conscience de nos mécanismes automatiques et de nos habitudes, puis de nos croyances souvent issues de notre propre enfance. Une fois cela fait, il s’agit de tester les recettes existantes (par des lectures ou en suivant des conseils d’experts) et de les adapter à nos enfants. Puis vient le temps de l’entrainement afin d’instaurer de nouveaux rituels positifs pour remplacer les anciens. Ensuite, on ne s’arrête plus d’apprendre au gré du développement de l’enfant et des expériences !

Donc, ne sous-estimons pas la tâche et ne nous décourageons pas car les erreurs font aussi partie du voyage et nos enfants sont attentifs à la manière dont nous réagirons face à elles.

Mais une fois DANS la parentalité positive, quel bonheur pour toute la famille ! 🙂

L'ABC de la parentalité positive

A ce sujet, je voulais partager avec vous l’ABC de la parentalité positive tel qu’il est présenté par Véronique Maciejak dans son livre « Il me pousse à bout ».

Je trouve qu’il donne les clés essentielles pour débuter ce cheminement.

J’en rajouterai deux à la suite.

Voici le texte de Véronique Maciejak :

 »

Amour inconditionnel 

L’amour que l’on porte à son enfant doit se faire naturellement, sans rien attendre en échange. Nous l’aimons pour ce qu’il est et non pour ce qu’il fait. Il est important de s’aimer soi-même pour pouvoir aimer de cette manière.

 

Besoins

Le parent essaie de répondre au plus près aux besoins de son enfant. Derrière des comportements jugés inappropriés il y a toujours un besoin caché. En « décodant » le comportement de l’enfant, le parent peut apporter une réponse la plus juste possible. Pour cela, il prend en compte le développement physique et psychologique de l’enfant ainsi que son environnement (affectif, scolaire…)

 

Blessures d’enfance

Tous les parents sont d’anciens enfants blessés. En devenant parents, certains souvenirs douloureux peuvent être ravivés. Il est important de s’y intéresser pour arriver à les panser. En s’attardant sur ses blessures d’enfance, le parent sera plus à même de comprendre certaines de ses réactions qui l’empêchent d’être le parent qu’il souhaite être. La parentalité positive est un voyage initiatique qui nous emmène sur les chemins du passé pour renouer avec son enfant intérieur et aider les parent que nous sommes devenu.

 

Créativité

Un parent positif est avant tout un parent créatif, qui n’hésite pas à utiliser son imagination pour trouver des solutions innovantes répondant à sa problématique personnelle.

 

Encouragement 

L’adulte considère les forces de l’enfant et l’incite à s’appuyer dessus pour évoluer. Il renforce les comportements qu’il juge appropriés en les soulignant positivement. L’encouragement est l’un des piliers de la parentalité positive.

 

Écoute

L’adulte apprend à écouter son enfant sans arrière-pensées. Il l’écoute pour l’aider à poser des mots sur ses maux, en lui laissant le temps d’aller seul jusqu’au bout de sa réflexion.

 

Émotions

Les émotions tiennent une place prépondérante en parentalité positive. Il s’agit de les reconnaitre et de les accueillir, sans honte ni gêne, pour comprendre ce qui se passe en nous.

 

Erreur

L’erreur n’est pas vue comme un échec mais comme une opportunité d’apprentissage. Le parent n’a pas peur de reconnaitre ses fautes et de s’excuser auprès de son enfant.

 

Guide

Le parent est un guide qui aide l’enfant à s’épanouir au mieux. »

 

Comme promis, je souhaitais rajouter deux clés :

La pleine conscience.

Les enfants sont déjà dans la pleine conscience du moment présent. Si nous ne le sommes pas nous-mêmes, le dialogue sera difficile et il ne sera pas évident de pratiquer une parentalité positive.

Mais qu’est-ce qu’être en pleine conscience signifie ? La pleine conscience est l’art d’être à 100% focalisé sur le présent et de ne pas se laisser emporter dans des pensées anxiogènes (comme des regrets du passé), des inquiétudes futures ou des rêves d’être ailleurs quand nous sommes en présence de nos enfants. J’ai un slogan personnel qui illustre cela :  » une chose à la fois ». Alors, soyons totalement dans le présent et la vie sera bien plus simple.

Vous pourriez rétorquer : « oui mais les AUTRES problèmes ne se résoudront pas seuls ! ». Je vous répondrai : « Faites confiance à votre inconscient et réservez votre conscient pour le moment présent ».

Pour vous exercer à la pleine conscience, je vous conseille de tester la méditation.

 

L’écriture

Tenir un journal aide beaucoup à avancer tout en donnant du sens à nos pensées et à nos actions. Je vous conseille d’en avoir un.

 

 

« Il me pousse à bout » est disponible sur

 

 

 

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