La violence génère des mémoires traumatiques chez l’enfant

Des fessées, des tapes, ou encore des agressions orales répétées déclenchent des montées de stress et de peur chez l’enfant. Ces ressentis sont stockés dans leur mémoire et peuvent apparaitre de nouveau si des éléments communs à l’expérience choquante surgissent, y compris dans un contexte apparemment « normal » et même après une longue période sans exposition. Ce traumatisme mémorisé est à l’origine de comportements tels que de l’agitation ou au contraire une sidération soudaine. Il s’agit en quelque sorte d’un conditionnement de l’enfant avec des conséquences sur le long terme.

Il est heureusement possible de « réparer » les effets néfastes de l’exposition à la violence en changeant les habitudes éducatives au profit de solutions non-violentes comme celles que nous partageons régulièrement sur ce site.

Pour comprendre ce phénomène, je vous invite à écouter la psychiatre Muriel Salmona.

Source : la maison des maternelles

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