La boite à décisions : un outil pour aider à prendre des décisions

Prendre des décisions est important pour avoir conscience de notre potentiel d’action et renforcer notre confiance en nous.

Certes, mais comment prendre une bonne décision ?

Pour cela, nous allons nous appuyer notamment sur les découvertes du neuroscientifique Antonio Damasio : on ne peut prendre une décision valide que si nous écoutons nos émotions.

Une « bonne décision » est donc l’association du raisonnement et du ressenti. La tête et le coeur. Nous avons donc ici un excellent apprentissage émotionnel pour les petits et les grands !

Autre astuce que j’ai retenue dans cet outil en forme de carrefour décisionnel : nous sommes plus rationnels lorsque nous nous dissocions de notre expérience surtout lorsque l’émotion est trop forte. Ainsi en imaginant que nous conseillons quelqu’un, nous devenons plus lucide car nous mettons de la distance avec l’émotion (tout en la considérant malgré tout).

 

Fonctionnement de l’outil :

Cet outil se présente sous la forme d’une bifurcation. La personne qui doit prendre une décision se place dans le cercle au centre puis choisit sa direction ou explore chaque direction pour valider son choix final.

  • en avant : Je prends une décision dont la perpective me rend heureux. Cette voie booste l’optimisme.
  • en arrière : Je prends plus de temps pour réfléchir ou je change d’avis si je ressens de la peur, de la colère, de l’inquiétude à la perspective de cette décision. Mon émotion désagréable cache aussi un besoin qui n’est pas encore satisfait. Je dois d’abord m’occuper de lui avant de prendre une décision sur le sujet qui se présente.
  • à gauche : je fais comme si la décision avait été prise et je me projette dans le futur avec un regard sur le passé et les conséquences de ma décision (pour tester et explorer les possibilités + avoir plus confiance en soi + réduire le stress d’une  décision présente). Cette option est aussi un moyen de lister les solutions aux problèmes qui se présenteront peut-être comme si nous arpentions le champ des possibles.
  • à droite : j’imagine que je conseille quelqu’un d’autre (Par empathie, je conseillerai l’autre avec plus d’acuité).

Le fichier PDF est à télécharger ici.

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.