Astuce pédagogique : le labyrinthe du savoir

le labyrinthe du savoir

« Bienvenue dans le labyrinthe du savoir, aventurier ! »

C’est ainsi que j’introduis cette astuce pédagogique qui va permettre à l’enfant de mémoriser en s’amusant, quelle que soit la matière étudiée.

L’idée m’est venue cet été alors que nous visitions un vaste domaine attenant à un parc animalier (renards, chèvres, castors, etc.). Avant de partir, il était proposé un quiz sous forme de labyrinthe grandeur nature. En fonction des réponses que l’on donnait par rapport à des informations fournies pendant la visite, on se retrouvait dans une impasse ou on continuait à avancer vers la sortie.

Outre l’aspect divertissant de ce concept, l’utilisation de la méthode de mémorisation des loci fut très efficace. Mon fils se rappelle encore des réponses aux questions du quiz.

Donc je me suis dit : « pourquoi ne pas exploiter ce concept de labyrinthe à la maison ? »

Evidemment, il ne s’agissait pas de créer un labyrinthe à taille humaine mais de reproduire sur un papier ce principe du labyrinthe du savoir. L’imagination ferait le reste.

C’est ce que je vous invite à découvrir aujourd’hui. Les résultats sont excellents !

 

Vous aurez besoin pour dessiner le labyrinthe :

– d’un grand tableau Velleda (ou équivalent) et de feutres adaptés. Le tableau ci-dessous est vendu à seulement 7,60€ sur amazon.fr.

tableau effaçable

ou bien :

– d’une grande feuille et de quoi écrire et dessiner.

 

J’ai opté personnellement pour le grand tableau Velleda afin de pouvoir modifier et créer de nombreux labyrinthes. De plus, le tableau effaçable est plus interactif. Cela sera utile pour l’épreuve du « cochon farceur ». 🙂

 

Construire le labyrinthe du savoir

Je vais prendre un exemple récent. Mon fils devait apprendre l’orthographe de quelques mots dans le cadre d’une dictée.

 

J’ai donc fabriqué un labyrinthe comme celui-ci en 5 minutes montre en main :

labyrinthe du savoir

 

Comme vous pouvez le constater, il est relativement simple. Mais si vous avez des talents de dessinateur, vous pouvez parfaitement le décorer pour l’adapter à l’univers préféré de l’enfant : routes en asphalte de Cars, labyrinthe de glace de la Reine des Neiges ou plus simplement « la ville » avec des étapes comme la boulangerie, la maison de son meilleur copain, l’école, etc. Si vous n’avez pas de talents de dessinateur, la description orale fera très bien l’affaire avec un zeste de théatralisation ! Les mots ont du pouvoir et les enfants une imagination fertile !

 

Les règles du labyrinthe

J’ai expliqué à mon fils les règles du labyrinthe du savoir :

– « Départ » indique l’entrée du labyrinthe. « Arrivée » marque la sortie. « Tu as tout ton temps » (pas de stress).

– on peut utiliser un pion, une figurine (même aimantée), un feutre ou son doigt pour arpenter les couloirs du labyrinthe.

– les rectangles bleus sont des impasses.

– les rectangle noirs sont des panneaux gardés par des magiciens qui ont fait disparaitre des lettres dans des mots à retrouver. « Tu dois les aider en jouant au « cochon farceur » ».

Le cochon farceur est la version édulcorée du « pendu » que je trouve un brin morbide pour les enfants.

Le principe est le même. L’enfant propose des lettres et on dessine progressivement un cochon au rythme des erreurs en terminant pas la queue en tire-bouchon.

Si l’enfant ne trouve pas, dites-lui que le magicien accepte de faire apparaitre les lettres manquantes et qu’il le remercie de lui avoir rendu son cochon farceur.

J’ai disposé le cochon farceur en bas à droite du tableau Velleda afin de pouvoir le réutiliser.

cochon farceur

 

– il peut y avoir des portes secrètes qui permettent d’emprunter des raccourcis. Il suffit d’en trouver le mot de passe pour qu’elles s’ouvrent (j’en ai disposé une près de la sortie).

– lorsque l’enfant arrive à la fin, demandez-lui de raconter son périple en le suivant avec le doigt et en rappelant les mots qu’il a trouvés (on consolide les acquis ainsi).

 

A propos du labyrinthe du savoir

Cette astuce du labyrinthe du savoir fonctionne particulièrement bien car :

– elle déclenche des émotions agréables via le jeu et l’humour.

– elle développe la curiosité et la concentration.

– elle s’appuie sur une histoire et un scénario (les informations intégrées sont ainsi mieux mémorisées).

– elle s’adapte à de nombreuses situations. On peut l’utiliser par exemple pour retenir les tables de multiplication ou des mots d’anglais. Je pensais même à un labyrinthe dans le corps humain pour se rappeler des noms des muscles et autres organes.

– elle est rapide à mettre en place et nécessite peu de matériel.

– elle peut s’intégrer dans les univers préférés des enfants. L’apprentissage n’est que plus aisé et plaisant.

– elle permet à l’enfant de bouger son corps. Vous pourriez même remplacer ou alterner les séquences de « cochon farceur » avec des danses ou des gestes à reproduire avec de la musique. Quand on bouge, on apprend mieux et le cerveau adore la musique.

– elle crée un ancrage positif autour de l’apprentissage : « apprendre, c’est fun ! »

 

N’hésitez pas à théâtraliser en imitant des voix ou même en vous déguisant. L’histoire ne sera que plus captivante et facile à mémoriser.

Bref, amusez-vous !

 

Avec un peu de pratique, l’enfant pourra même réaliser ses propres labyrinthes du savoir.

Et si vous avez vraiment beaucoup de place chez vous, faites un labyrinthe ou une chasse au trésor/savoir grandeur nature !

 

Que pensez-vous de cette astuce ? Si vous aimez, n’hésitez pas à partager. Merci. 🙂

 

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