6 propositions pour remplacer les punitions à la maison ou à l’école
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À moins que vous n’aimiez être punis ou infliger des punitions aux adultes qui vous entourent en ayant constaté des résultats probants, vous comprendrez aisément que les punitions ne sont pas du tout adaptées à l’éducation. Un bâton, quel qu’il soit, conditionne par la violence. Et une récompense fait de même mais par l’effet carotte. Punitions et récompenses sont deux côtés d’un même outil de manipulation alors que ce que nous recherchons tous, au fond, est de voir grandir des enfants responsables, respectueux et épanouis. Bâtons et carottes ne permettent pas cela.
Mais revenons aux punitions.
Dans leur livre « Parler pour que les enfants apprennent », Adele Faber et Elaine Maslish proposent des alternatives sans violence (mais avec fermeté) :
- Suggérer un comportement convenable en verbalisant le ressenti :
Se connecter aux émotions de nos enfants et les verbaliser ramène leur cerveau dans la réflexion car son immaturité le rend vulnérable au stress et aux débordements émotionnels.
« J’entends ta frustration. Ce serait plus convenable de … » - Exprimer notre désapprobation avec fermeté mais sans juger la personne :
En partageant notre mécontentement, l’enfant comprend que son comportement est inacceptable. Il le comprendra d’autant mieux qu’il n’est pas humilié par son parent. À son tour, quand quelque chose ne lui conviendra pas, il imitera cette expression avec le « je » au lieu d’opter pour l’agressivité ou les insultes.
« Je suis choquée d’entendre …. / de voir … ce comportement » - Exprimer vos attentes au lieu de dire ce qu’il ne faut pas faire :
Au lieu de reprocher et d’interdire, nous pouvons dire clairement ce que nous attendons.
« Je veux que tu parles calmement/ avec des mots corrects/… » - Montrer l’exemple :
Si un enfant insulte, nous n’allons pas l’insulter en retour mais lui monter comment agir dans le respect. Idem pour les cris : si nous CRIONS pour ordonner à une enfant d’arrêter de crier, c’est peu efficace car illogique…
« Ce que j’aimerais voir, c’est une liste de mots que tu pourrais utiliser pour exprimer ta colère à la place de ceux que tu viens de prononcer. » - Proposer des choix :
Si l’enfant ne sait pas quel comportement adopter, s’il ne l’a pas appris, compris ou ne s’en souvient plus,…nous pouvons guider son comportement et sa réflexion en proposant des choix :
« Tu peux faire ceci ou ceci » - Décrire les conséquences de ses actes :
En décrivant sans juger les conséquences des actes des enfants, nous les motivons à prendre conscience de l’importance de modifier leur comportement.
« Paul n’a plus envie de jouer avec toi car tu l’a poussé. »
Toujours bon de revenir aux bases… Impossible de ne pas compléter ces points-là par la recherche de solution !
https://les6doigtsdelamain.com/parlons-solutions-plutot-que-consequences-logiques/
Merci beaucoup pour ce partage. Toujours très utile. Je suis toutefois un peu découragée avec ma fille de 5 ans avec qui les crises de colères et de pleure ne sont pas maîtrisables. Impossible de dire non à quelque chose sans quelle se jette parterre et c parti pour des cris et des pleurs à ben plus finir…. et généralement à ce moment je perds les pédales. Comment gérer ces situations? Merci d’avance pour vos retours d’expériences…
Bonjour, quand mes enfants sont passés par cette phase, je leur proposai de se rouler sur un tapis… Plus confortable… De faire leur crise, et quand ils auraient terminé, je suis disponible pour le câlin… Et surtout, je ne cède pas ! Ça marchait très bien !!! Je partai ailleurs, je les laissai faire et la crise finissait par se calmer… Et moi je me détachai de la crise
Lorsque vous dites « non » l’enfant n’entend plus rien d’autre de la phrase.
Loin de moi l’idée d’en faire un enfant roi mais il est possible de détourner son attention.
Ex:
L’enfant: -maman je peux avoir un bonbon/ aller voir tonton/ avoir un nouveau jouet…?
(Ça fonctionne avec beaucoup de choses)
Le parent: – pas maintenant / c’est plus l’heure/ il n’est pas chez lui/ mets le sur ta liste d’idées de cadeaux d’anniversaire…
De cette façon vous n’avez pas accepté quelque chose qui n’était pas concevable selon vous à cet instant mais l’enfant n’essuie pas refus catégorique non plus. Il comprend que ça sera possible plus tard.
Yasmine, peut être que vous pourriez essayer d’établir une liste de règles (établies avec elle) à suivre pour éviter d’avoir à dire non.. Plutôt que d’interdire mettre en place des règles qui permettraient de donner confiance et autonomie à votre fille et de la responsabiliser..elle en serait fière..Cela vous permettrait de la renvoyer à ce que vous avez décidé ensemble au préalable et permettrait de gérer la frustration.. Par exemple: « non il est interdit de monter le toboggan à l’envers.. »
Le transformer en règle » Pour aller sur le toboggan il faut passer par l’echelle »
« Tu ne peux pas manger de bonbon maintenant, »
« Tu as le droit de manger un bonbon après le retour du parc » Etc..
C’est un travail continue et on fait du « comme on peut » Mais considérer son enfant essayer de l’aider en restant bienveillant est la base de l’éducation positive.. Bon courage à vous Hélène E JE
Bsr jai une fille de 8ans bientôt et cest très dure de gérer ces colère…elle attrape tout ce quel trouve et les jete…des fois je me met a pleurer tellement je suis a bout..