5 supports pour mieux comprendre les émotions de toute la famille
|Je vous propose de découvrir 5 supports qui permettent de mieux comprendre les émotions de toute la famille :
La roue des 7 émotions
Cette roue relie les émotions, leurs déclencheurs, les sensations ressenties et les besoins qui se cachent derrière l’émotion.
Cet outil est donc une solide aide pour mieux comprendre nos comportements, verbaliser nos ressentis agréables ou pas et favoriser le développement de l’intelligence émotionnelle et sociale de nos enfants.
Les données qui y figurent proviennent du livre d’Isabelle Filliozat « Que se passe-t-il en moi ? ».
Un grand merci à Claire Marsot de l’Atelier des émotions pour ce travail de synthèse.
Téléchargement du fichier PDF ici.
Les émotions et leurs micro-expressions du visage
Je partage avec vous un tableau qui permet de décrypter les émotions en fonction des micro-expressions du visage. Ces micro-expressions sont automatiques.
Cet outil sera utile aux parents pour verbaliser les émotions des enfants et aux enfants pour identifier les émotions de leurs pairs.
Je l’ai établi sur la base du livre de Sabrina Féret-Hubert « Curiosité et esprit critique chez l’enfant ».
Le fichier PDF est disponible ici.
Le tableau des émotions de la semaine
Je vous invite à télécharger un tableau et des émoticones pour avoir une vue d’ensemble des émotions prédominantes ressenties par les membres de la famille au cours de la semaine.
Ce qui est interessant est de remplir ce tableau chaque soir afin de faire un point sur les 3 émotions ou ressentis majeurs de la journée ainsi que sur les causes possibles qui donneront peut-être lieu à des actions pour améliorer la situation.
Le gros avantage que j’y vois est tout d’abord une distanciation face aux émotions qui nous submergent parfois et une impression de rester acteur positif face à ces émotions.
Un autre bienfait est de pouvoir amplifier les émotions agréables en reproduisant les types d’évènement porteurs de joie, émerveillement,…
À vous de vous l’approprier maintenant en ajustant comme bon vous semble.
Par exemple, on peut remplacer les émoticones par du vocabulaire des émotions.
Le fichier PDF est à télécharger ici.
Le nuancier des émotions
Il est toujours interessant de posséder du vocabulaire des émotions pour mieux refléter nos ressentis.
Il permettra aux enfants de nommer leurs émotions de base, de mesurer leur intensité, de les verbaliser en acquérant progressivement le vocabulaire adéquat (feuille 1) et d’identifier les besoins insatisfaits à leur origine (guidés par les parents)(feuille 2).
Sur la feuille 1, comme vous pourrez le remarquer, il y a une double gradation via l’adjectif qui définit un état émotionnel et via l’émoticone (qui varie en forme et en taille).
Ainsi, l’enfant peut se situer verbalement et par une image symbolique (en plus de l’entourer sur la feuille qui facilite la mémorisation). Il a aussi une vision du chemin à parcourir pour diminuer l’intensité de l’émotion désagréable ( peur, colère, tristesse) ou l’augmenter (quand il s’agit de la joie par exemple). Le fait d’agir en entourant son état émotionnel n’est pas anodin. C’est un premier pas vers la prise de contrôle du cortex préfrontal sur le cerveau émotionnel. L’enfant est alors déjà sur la voie de l’apaisement.
En résumé : ce support riche est conçu pour développer l’intelligence émotionnelle des enfants qui apprendront à identifier les émotions qu’ils traversent et à y apporter des réponses concrètes.
Les parents peuvent aussi l’utiliser puisque les émotions sont universelles tout comme les techniques de recherche de besoins.
Téléchargez le fichier PDF en cliquant ici.
Les émotions primaires et secondaires
Je lis en ce moment le petit cahier de Marina Faillot-Laloux « Mon enfant a du caractère » dans lequel nous trouvons ne nombreux outils et conseils pour faciliter l’accueil des émotions des enfants.
Cet accueil est primordial pour parvenir à traverser les tempêtes émotionnelles.
Car être capable de dire « Je ressens de la colère » est la preuve que l’amygdale dans le cerveau est désactivée au profit du cortex préfrontal.
L’amygdale est à l’origine des crises des enfants car dès qu’elle sonne comme une sirène de pompier, l’émotion submerge l’enfant qui ne peut que réagir sans réfléchir. L’émotion forte met l’enfant en mouvement instinctivement.
La verbalisation (poser des mots) est donc une habitude à acquérir pour accueillir l’énergie de l’émotion et la transformer de façon constructive. Par exemple en recherchant ensuite le besoin, la pensée, l’évènement qui a déclenché l’émotion puis en explorant des méthodes bienveillantes pour se sentir mieux.
La première étape de cette verbalisation est d’identifier les émotions primaires et de les commenter avec l’enfant.
Puis, après quelques jours de pratique, grâce à l’emploi de la phrase « Je ressens [citer la colère] », il est possible d’évoquer les émotions secondaires. Celles-ci se combinent à une émotion primaire et créent une nouvelle émotion.
La combinaison des émotions est présente dans le tableau ci-dessous (extrait du livre cité plus haut) :
Notons que les émotions ne naissent pas forcément en temps réel. Un enfant a pu être perturbé dans la matinée et son émotion peut ressortir qu’en soirée, cumulée à une autre émotion qui,elle, vient juste d’éclore.
Le travail d’enquête du parent n’est par conséquent pas évident d’autant que la mémoire d’un enfant en bas âge est loin d’être opérationnelle et si elle l’est, ce sont parfois son langage qui n’est pas suffisamment développé pour raconter ce qu’il a ressenti et vécu.
D’où l’intérêt de se concentrer sur cette étape basique de la verbalisation des 5 émotions fondamentales qui constitue le socle de l’intelligence émotionnelle.
Si l’enfant est trop petit pour parler, il existes des alternatives que vous découvrirez dans cet article comme cette roue :
Source : Marina Faillot-Laloux « Mon enfant a du caractère » est disponible sur :
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