30 phrases pour aider les enfants à croire en eux

 

Voici 30 phrases pour aider les enfants à croire en eux. 

 

« Tu n’as pas encore réussi. C’est pour bientôt. » 

Les termes « bientôt », « encore », « pour l’instant » « pour le moment » permettent de relativiser un échec (temporaire) et orientent le regard vers une future réussite. Ces expressions améliorent considérablement l’état d’esprit des enfants.

« Je vois les efforts que tu fais. » « Quand tu réalises cela, tu développes tes talents » « Tu progresses à chaque tentative » « J’ai remarqué ton intention de … » « Tu as en toi des forces insoupçonnées » 

L’idée est d’évoquer les efforts, les intentions, les talents et les forces qui émergent (sans juger la personne). C’est ce processus d’émergence et son caractère évolutif qui compte (dépister, encourager, développer). Cette reconnaissance du cheminement mental et du comportement alimentera le sentiment de gratification (et boostera l’estime de soi).

« Chaque échec/erreur te rapproche de la réussite.» 

Cela implique que sur la route du succès, se trouvent des marches/échecs/obstacle à franchir.  Il est important de se lancer, de commencer,  d’essayer. On ne peut pas réussir si on n’a pas suffisamment essayé (et échoué).

« Tu peux essayer, puis ajuster.» 

Il est important de se lancer, de commencer, d’essayer. Car le premier pas balaye les doutes. Ensuite, amusons-nous à ajuster jusqu’à trouver ce que nous cherchons.

« Appuie-toi sur ce que tu sais déjà. » 

Cette formulation invite les enfants à la fois à renforcer leur confiance en eux à l’aune de leurs précédentes réussites (j’ai déjà acquis des compétences et fait des efforts qui ont porté leurs fruits) et à créer des connexions (la mémorisation et la créativité grandissent).

« Quel est ton but/objectif ? » 

Rien de tel que d’orienter les efforts dans le bon sens. Avant chaque exercice, demandons-nous quel est l’objectif.

« Si tu as réussi une fois, tu peux t’entrainer afin de maitriser de mieux en mieux (et faire de plus en plus vite) » 

Cette notion de performance est importante car cela inscrit l’enfant dans une visualisation mentale de sa progression avec un double indicateur : temps/effort.

« Tes connaissances sont comme des Lego. Tu peux découvrir de nouvelles pièces, inventer des assemblages et trouver des solutions innovantes » 

Je trouve cette image d’une construction lego fameuse car elle évoque l’imagination, la manipulation et le jeu. De plus, cela implique qu’il existe plusieurs manières de parvenir à ses fins.

« Ton cerveau est une fantastique machine évolutive qui se nourrit de tes actes et de tes pensées. Tout lui est utile. » 

Encore une façon de prôner l’expérience, la patience et de faire confiance à notre cerveau.

« On apprend aussi pour aider les autres et transmettre » 

C’est un moteur que j’aime particulièrement et qui permet aux enfants de prendre de la hauteur pour se tourner vers les autres avec une intention altruiste. C’est une motivation supplémentaire pour apprendre.

« C’est un défi pour toi »

Cette phrase a trois facettes.
1) Elle permet de dédramatiser. 2) Elle souligne le caractère ludique de chaque épreuve. 3) Elle extrait les enfants d’un principe de compétition Versus (qui a des effets néfastes pour la motivation) au profit d’un challenge personnel (j’ai les clés en moi).

« Tu es plus fort que ce que tu crois » 

La force intérieure se cultive en croyant en soi et en s’attendant au meilleur. 🙂

« J’ai remarqué que tu continuais à pratiquer la guitare malgré les fausses notes et tu abandonnes plus rapidement les mathématiques. Qu’est-ce qui rend plus facile/plaisant la guitare que les mathématiques ? « 

Servez-vous de la liste des activités que votre enfant semble apprécier et celles qui semblent l’ennuyer. Puis faites un exercice d’imagination pour transposer un univers à l’autre. « Si j’ai 18 notes sur ma portée et que j’ai 4 portées, combien vais-je jouer de notes au total ? ». Ainsi, les facilités d’un univers serviront dans l’autre. 🙂

« Les mathématiques semblent te frustrer. Je me demande si tu ne les aimes pas parce que tu ne les comprends pas ? « 

Faire preuve d’empathie avec ce type de phrases est une approche gagnante sous de nombreux aspects. Cela permet de faire comprendre à l’enfant que ses émotions sont reconnues (et acceptées), de dépister le besoin (de compréhension ou autre) et d’acquérir un vocabulaire des émotions qui lui servira toute sa vie.

« Nous avons acheté la tenue et la raquette qui te plaisaient et tu souhaites arrêter le tennis après trois séances ? Afin d’amortir nos frais, je te propose de continuer encore un mois et je serai ravi de m’entrainer avec toi à partir de maintenant. Qu’en dis-tu ? »

Vous rappelez ainsi à l’enfant que ses actes ont des conséquences et un coût.

Le fait de lui proposer de continuer pendant 30 jours va le sécuriser. Après tout, 30 jours, c’est peu ! Cette période sera cependant essentielle car l’enfant prendra probablement goût à l’activité en la pratiquant (et si vous remarquez verbalement ses progrès).

« Sais-tu que Thomas Edison a échoué 10000 fois avant de parvenir à élaborer la première ampoule électrique ? Tu imagines que grâce à lui, nous pouvons lire ensemble le soir ? »

L’exemple de Thomas Edison est un de mes favoris car il est « lumineux » au vrai sens du terme. Ainsi, l’enfant visera la lumière. 🙂

« Chaque erreur te rapproche du succès. »

Vous pouvez représenter cette affirmation avec un dessin d’escalier. Chaque marche est un échec/une erreur. Dès qu’on a appris de cette erreur, on passe à la marche suivante…ou on prend l’Escalator quand on comprend tout d’un coup !

« Quelle émotion ressentiras-tu lorsque tu auras réussi ? « 

Cette phrase permet à la fois de faire naître l’image du succès et aussi de ressentir les émotions agréables relatives (comme la joie). Or, la joie booste les capacités intellectuelles (voir cet article).

« Raconte-moi comment tu imagines la victoire ? »

Nous sommes là aussi dans la visualisation (et la programmation neuro-linguistique). Le fait de raconter consolide les images et souvenirs en donnant du sens aux pensées.

« Tu préfères que nous jouions ensemble aux jeux vidéo ou que nous rendions visite à mamie une fois que tu auras fini ? »

Encore une projection positive avec un attrait supplémentaire et un choix. L’attrait supplémentaire est la visite à mamie où l’enfant pourra lui raconter son succès. La présentation de choix place l’enfant comme acteur autonome.

« Je suis conscient des efforts que tu fais. Je suis fier de toi, que tu réussisses ou non. »

Le rappel de l’attachement et de l’amour inconditionnel est un puissant moteur pour l’enfant.

« Lorsque je ne trouve pas la solution pour résoudre un problème dans mon travail, je prend une longue inspiration pour vider ma tête, je souris, je serre le poing et je dis « Tu n’es pas le premier problème que je résous et tu ne seras pas le dernier ! ».

Le témoignage personnel a du poids car nous sommes les modèles de nos enfants. De plus, nous profitons ici pour suggérer un rituel de remotivation. Prenons un ton théâtral pour l’amuser. C’est encore mieux !

« A ton avis, l’eau est-elle plus forte que la pierre ? »

En dehors de l’aspect ludique de cette devinette, la leçon est que la persévérance est très puissante. L’eau érode la pierre au fil du temps.

« Que ferait ton héros préféré ? »

Ce petit jeu d’imagination va conférer à l’enfant les qualités de son héros. Vous lui rappellerez qu’il peut utiliser cette astuce quand bon lui semble puisque son héros veille sur lui dans sa tête.

« Tu es plus puissant que tu ne crois. »

L’espoir et le dépassement de soi par une affirmation positive. Efficace.

« Tu es capable. »

Phrase de renforcement de la confiance en soi.

« J’ai confiance en toi. »

Phrase de renforcement de la confiance en soi.

« Tu as le temps. »

Cette phrase diminue le stress lié au temps.

« Tu seras bientôt capable d’aider tes copains à leur expliquant que tu as compris ! » 

L’enfant va ainsi s’imaginer dans un acte altruiste et social. Saine motivation que voilà.

« Tu as réussi ! J’ai vu que tu avais fait ceci, puis ceci, et à ce moment tu as pensé à cela… »

Décrire le cheminement de l’enfant vers le succès (sans juger) lui permettra de renforcer son souvenir et de créer de l’ancrage positif.

« Tu n’as pas réussi pour le moment, mais ce n’est qu’une question de temps. »

Le « pour le moment » ou « encore » redonne de l’espoir et rende l’échec éphémère plutôt que définitif.

« Souhaites-tu que nous cherchions ensemble ? que nous allions à la bibliothèque « 

 

 

 

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