10 astuces de discipline positive pour tous les parents

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Je vous invite à découvrir 10 astuces issues de la discipline positive qui profiteront à toute la famille (+ des liens utiles).

 

  1. Être le miroir de l’enfant

    Plutôt que de reprocher une chose à l’enfant, il est judicieux de lui de décrire ce que vous voyez en formulant une phrase telle que celle-ci : « Je vois que ton vélo est dehors et il commence à pleuvoir ». Cette manière de procéder ne place pas en défaut l’enfant qui va comprendre par lui-même ce qu’il doit faire. Cette notion de miroir sert également à valider les émotions (et à développer l’intelligence émotionnelle et relationnelle) : « Je vois que ceci te rend triste » (voir écoute active et meilleure façon d’encourager un enfant) .

  2. Satisfaire le besoin d’attention tout au long de la journée

    Un des besoins fondamentaux de l’enfant est l’attention qu’on lui porte. Donc prenons l’habitude de leur accorder totalement. Cette attention s’exprime surtout par une attitude et par des mots. L’attitude inclut le regard (en se baissant au même niveau pour se connecter) et la posture d’écoute. Les mots appuient cette attitude : « je vois que… » « j’ai l’impression que tu es fatigué » « j’aime te voir lire. » Si nous ne pouvons pas accorder tout de suite une attention totale, prenons 30 secondes pour l’expliquer à l’enfant et assurons-le que nous nous libérons dès notre tâche terminée. Ces 30 secondes sont souvent suffisantes pour apaiser un enfant dans un premier temps. Notez que tenir notre promesse est essentiel.

  3. Enseigner aux enfants ce qu’ils peuvent faire (formulation positive)

    Au lieu de dire aux enfants ce qu’ils ne doivent pas faire, indiquons-leur et montrons-leur ce qu’ils peuvent faire. Exemple :  » Ne cours pas ! » deviendra « Marche doucement » ou encore « Ne touche pas à la lampe ! » deviendra « Tu peux jouer avec les casseroles ». On peut aussi les aider à apprendre en leur posant des questions : « Comment fais-tu pour marcher doucement ? » « Où joue-t-on à la balle ? ». Donnez ainsi la règle, par la limite ! (plus d’infos sur la formulation positive ici).

  4. Montrer sa confiance

    Un enfant en qui on a confiance fait des miracles ! Si une erreur est commise, inutile de reprocher, faire la morale ou se substituer à l’enfant, dites-lui « J’ai confiance en toi pour réparer cela ». C’est en testant et en ajustant qu’on apprend et qu’on devient autonome. Montrer sa confiance c’est aussi ne pas se substituer à lui dans des tâches qu’il peut réaliser.(voir les phrases à dire pour la confiance en soi)

  5. Proposer des choix limités

    Pour guider un enfant et augmenter son engagement, inutile de lui ordonner de faire telle ou telle chose. Proposez-lui plutôt des choix limités : « Tu préfères enfiler ce pantalon vert ou ce jogging rouge ? » « On va à la voiture en sautillant comme des lapins ou en marchant comme des crabes ? » « Tu préfères te brosser les dents maintenant ou après avoir mis ton pyjama ? » Cette méthode apprend à l’enfant à prendre des décisions et à analyser leurs conséquences. Il gagne ainsi en autonomie.

  6. Communiquer de façon non-verbale

    Sourire, montrer une chaussure qui traine, mettre la main sur le coeur en signe d’amour, ...la communication non-verbale est essentielle puisqu’elle constitue 80% des messages que nous transmettons. La pratiquer avec les enfants permet d’établir des relations de complicité. De plus, recourir à des gestes évitent les débordements verbaux et le trop plein d’explication/justification. Vous trouverez des exemples dans cet article.

  7. Utiliser la roue des choix de la colère

    Toutes les émotions sont recevables mais la façon de les exprimer ne l’est pas toujours. Ainsi, on peut apprendre aux enfants à utiliser des méthodes non-violentes en l’entrainant à réfléchir à des choix via une roue de ce type : (voir cet article pour une explication détaillée)
    roue-de-la-colere-1-2

  8. Faire un tableau des routines
    Les routines permettent de rendre autonome les enfants et de gagner du temps. Ainsi, fabriquez un tableau des routines du matin et du soir avec votre enfant et laissez-le progressivement « prendre la main » son organisation.
    Vous trouverez des idées pour la mise en forme des routines dans cet article.
    6-idees-de-presentation-des-routines-pour-booster-lautonomie-des-enfants
  9. Planifier des temps dédiés

    Le temps dédié est décrit par Jane Nelsen comme « une bulle d’amour inconditionnel, d’attention exclusive, de présence à l’autre, un bonheur partagé ». C’est un véritable cadeau dans la relation parents/enfants.

    Il s’agit d’un instant choisi et non d’un temps inclus dans l’organisation quotidienne. Cette planification prédispose à  vivre ce moment en pleine conscience afin de profiter au maximum de ses bienfaits. Par là-même, il se doit d’être régulier et programmé.

    Au fil de leur croissance, les besoins des enfants évoluent. Il est donc nécessaire d’adapter ce temps dédié.

    Avant 2 ans, la planification n’est pas obligatoire car l’enfant éprouve du plaisir à chaque fois que ses parents sont avec lui.

    Entre 2 et 6 ans, Jane Nelsen, l’enfant a besoin d’au moins 10 minutes par jour d’attention exclusive. Le fait de les programmer et de les intégrer dans la routine permet à l’enfant de les prévoir, de les visualiser et de développer sa maitrise en plus de son attention.

    Entre 6 et 12 ans, la fréquence de ce temps exclusif pourra diminuer pour devenir un rendez-vous hebdomadaire de 30 minutes.

    A l’adolescence, même si l’aspect social se développe fortement, un temps dédié est toujours le bienvenu pour échanger ou partager une activité (culturelle, sportive). De plus, c’est un « repère » qui favorise le bien-être dans cette période de bouleversement général.

    Des idées d’activités ici.

  10. Voir les erreurs comme des opportunités d’apprentissage 

    Face aux « erreurs » des enfants, il est important d’éviter les reproches et l’humiliation au profit de la bienveillance et de l’écoute empathique. Mieux vaut permettre à l’enfant de prendre conscience des conséquences de ses actes, l’aider à verbaliser son ressenti et lui offrir la possibilité de réparer.  Au cours d’une réunion de famille ou à table, invitez chacun à parler de ses erreurs et des enseignements tirés. On ne peut progresser sans faire d’erreur.

 

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