Par quoi remplacer une critique faite à un enfant ? (pour plus d’harmonie et d’amour au quotidien)

Par quoi remplacer une critique faite à un enfant ?

Les critiques, les jugements et les reproches alimentent le juge intérieur des enfants (leur surmoi), sont des sources de stress et dégradent les relations.

Concentrons-nous sur ce juge qui peut être un véritable tyran si on lui laisse du pouvoir et des arguments. Il officie toute la vie sans relâche (et empêche même de dormir) !

Il s’exprime ainsi :

« il faut/il ne faut pas »

« Tu devrais… » 

« Tu aurais dû… »

« toujours/jamais »

« Tout le monde est… »

« on doit/on ne doit pas »

« je suis obligé »

« je ne peux pas faire autrement »

« il n’y a qu’à »

« bien fait pour toi… »

« Je le savais… »

« cela ne se fait pas »

 

« nul »

« Parfait »

Terrible, n’est-ce pas ?

Afin de remplacer ce juge par un accompagnateur bienveillant qui lui, aide à se construire et à réfléchir (sainement) plutôt qu’à ruminer, osons remplacer les reproches dans notre langage éducatif. Car, ne soyons pas dupe, la voix du juge, c’est la nôtre, celle de nos parents, des médias,…

Essayons 30 jours (c’est gratuit et nous pouvons garder la méthode si elle nous convient) et constatons le résultat sur les enfants.

 

Voici le jeu anti-critique des 30 jours : à pratiquer par toute la famille :

 

A chaque fois qu’une critique pointe son nez dans nos pensées face au comportement de notre enfant, faisons une pause puis remplaçons-la par une de ces solutions :

  • un sourire
  • une consigne précise de ce que nous attendons  (formulation positive)
  • un geste simple pour signifier ce que nous attendons (à faire avec le sourire) (comme montrer les chaussures pour qu’elles soient enlevées en rentrant dans la maison)
  • un « je t’aime » (effet miraculeux)
  • une proposition de choix : « préfères-tu faire ceci ou ceci ? »
  • un questionnement qui apprend à réfléchir sur soi et les autres et renforce l’estime : « qu’en penses-tu ? »
  • une offre de réparation : « ceci est cassé, comment vas-tu le réparer ? »
  • une description de ce que l’enfant a réalisé avec succès malgré l’échec apparent : « Tu as eu cette note. Je vois que tu as réussi ceci et ceci. Comment as-tu fait ? Selon toi, pourrais-tu utiliser la même méthode pour ce que tu n’as pas réussi ? »
  • encourager en confiant nos sentiments : « j’aime te voir faire ceci ! »

Spécial parent :

A chaque fois qu’une auto-critique menace de vous tomber dessus, offrez-vous de l’auto-compassion. Soyez votre meilleur ami. Bâillonnez votre juge intérieur et remplacez-le par un coach dynamisant. Quelques affirmations de substitution pour cela :

  • j’ai le droit de faire des erreurs (que je peux réparer)
  • j’apprends chaque jour
  • je me veux du bien
  • je choisis l’amour
  • je suis moi et j’agis en conscience

 

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