18 phrases à dire aux enfants pour développer leur intelligence émotionnelle

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Voici des phrases qui permettent aux enfants de se familiariser avec les émotions, de développer leur empathie et leur estime de soi.
Elles s’appuient sur des données scientifiques, des méthodes comme la CNV(communication non violente), des découvertes en psychologie positive, etc.

 

« Je vois que tu ressens … » : reconnaitre une émotion chez un enfant, c’est lui montrer que nous le comprenons et lui transmettre le vocabulaire essentiel pour les exprimer. A éviter : « ce n’est pas grave » ou autres expressions anti-émotions.

« Où ressens-tu cette émotion ? » : les émotions se ressentent aussi dans le corps. Un enfant qui parvient à localiser son ressenti est déjà dans une phase de traversée de son émotion.

« Tes émotions sont utiles » : toutes les émotions sont utiles. Elles ont une fonction (comme la tristesse qui permet de signifier aux autres notre besoin d’aide).

« Tu peux exprimer tes émotions sans violence » : même la colère peut être évacuée sans violence physique ou orale. Pour cela, apprenez à l’enfant à extérioriser sa colère selon différentes méthodes comme celles que vous trouverez dans cet article.

« Si tu dis régulièrement comment tu te sens, tu seras plus heureux » : c’est la base de la gestion émotionnelle : dire ce que nous ressentons à l’instant où les émotions se présentent. Cela évite qu’elles ne ressurgissent plus tard avec plus d’intensité et cela diminue également la pression liée à l’enfouissement des affects. « Maintenant, je ressens … » est donc une phrase essentielle.

« Les émotions sont passagères » : une émotion est en effet éphémère. Et on la traverse d’autant plus vite lorsqu’on l’accepte.

« Les émotions de déclenchent quand un besoin est insatisfait » : j’ai découvert ce principe en me formant à la communication non-violente. Marshall B. Rosenberg, son créateur, a établi une méthode qui permet à la fois d’identifier et d’accepter son émotion, de déterminer le besoin qui s’y cache et de formuler une demande (sans accuser) pour satisfaire le besoin. Voir cet article.

« Les émotions sont communes à tous les êtres humains » : ce qui nous permet de nous comprendre les uns les autres pour peu que nous prêtions attention à leur émergence chez autrui et que nous nous donnions nous-même l’autorisation de les ressentir.

« Je me sens… » : quand vous exprimez vous-même vos émotions, vous montrez l’exemple aux enfants.

« Nos actions provoquent des émotions chez autrui » : c’est le principe de l’empathie et de l’intelligence sociale. Vous pouvez vous entrainer avec votre enfant en utilisant cette affiche. Par déduction et reflet, on parvient à déterminer le déclencheur de nos propres émotions.

« Les émotions de base sont : la colère, la tristesse, la peur, le plaisir, l’amour, la surprise, le dégout et la honte. » : c’est le B.A. BA de la gestion émotionnelle.

« En cas de forte émotion ou pour retrouver ton calme, tu peux centrer ton attention sur ta respiration » : la respiration est un refuge. Quand on se concentre sur elle, on diminue les ruminations mentales et on apaise notre corps en diminuant son rythme (respiration de plus en plus profonde). Pour faciliter cette astuce, il peut être utile de compter les inspirations/expirations.

« Les émotions sont contagieuses » : les émotions se transmettent par différentes voies : auditif, visuel, kinesthésique,etc. D’où l’intérêt de sourire (nous rayonnons) et de s’entourer de joie et de bienveillance pour booster le niveau de bonheur. N’oublions les câlins et leur décharge d’ocytocine !

« De 1 à 10, quelle est l’intensité de ton émotion » : cette  « pleine conscience » de l’émotion a les mêmes effets que la verbalisation : diminution de l’affect et apaisement de l’amygdale.

« Selon toi, que ressent ton copain/ta copine/ ce personnage dans le film… « : cette question entraine à reconnaitre les émotions et à se connecter avec autrui via l’empathie. Cela développe l’intelligence sociale. Pour s’exercer : les films pixar.

« Dessine ton émotion/montre-la moi sur l’affiche/… » : si votre enfant ne parle pas, n’a pas acquis le vocabulaire des émotions ou préfère agir plutôt que verbaliser, invitez-le à dessiner son émotion ou encore à la montrer sur une affiche des émotions ou une roue.

« Comment préfères-tu exprimer ton émotion ? » : le choix est important car il est engageant (et responsabilisant). Utilisez une roue des choix pour guider votre enfant vers la solution qui lui convient le mieux. Un exemple ici.

« Les émotions ne sont ni négatives ni positives, elles sont. » : évitons les étiquettes + et –  sur les émotions puisqu’elles sont utiles avant tout. En revanche, parlons de tonalité : agréables ou désagréables (pour soi).

 

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