Pourquoi les grands-parents devraient se former à l’éducation bienveillante

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Je voulais partager avec vous une réflexion dans laquelle je vois un véritable facteur d’amélioration de la société.

Chacun a reçu une certaine éducation qui a nourri des croyances (et un schéma de pensées).

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Ces croyances dictent donc les comportements et le style d’éducation des enfants qui ont grandi et sont devenus parents à leur tour (et sont en train de léguer ces croyances à leurs propres enfants).

Par exemple, si la croyance était : « un garçon ne doit pas pleurer. » ou encore « si on ne punit pas, les enfants n’ont aucun respect et font n’importe quoi. » (d’autres croyances dans cet article), celle-ci va être reproduite si nous n’y prenons pas garde, perpétuant la chaine de l’intolérance, de l’ultra-contrôle, de la violence ou de la non-validation des émotions. Tout ceci, malgré les croyances que l’on peut alimenter (inconsciemment), dégrade le niveau de bonheur des individus.

En effet, la psychologie positive et les neurosciences l’ont démontré, c’est dans la bienveillance et l’empathie que nous nous épanouissons le mieux et que nous nous développons socialement et intellectuellement.

Donc, la question est : comment accélérer la prise de conscience des croyances erronées autour de l’éducation ?

La réponse est dans le titre de cet article : en formant et sensibilisant les grands-parents pour trois raisons évidentes (du moins pour moi) :

  • les aider à prendre conscience de leurs propres sources de souffrance liées à leur éducation
  • leur fournir des outils pour se soigner (comme la méditation ou l’auto-compassion)
  • modifier leur comportement actuel et accompagner et soutenir leurs enfants devenus parents sur le chemin de la bienveillance éducative. Ceci, notamment, en réfutant les anciennes croyances et les remplaçant par les nouvelles. L’approche sera d’autant plus efficace que l’émetteur de la croyance initiale (le grand parent) aura « corrigé » sa vision et changé de discours. Le récepteur (l’enfant devenu parent) aura ainsi une « autorisation »(ou suggestion) à faire de même. C’est à la fois symbolique et psychologique.

Je pars du principe qu’il n’est jamais trop tard pour changer de paradigme et se fixer de nouveaux projets. De plus, s’excuser sincèrement sur des erreurs passées (acceptées et reconnues) encourage au pardon et à l’établissement de la paix dans les relations. C’est comme une libération collective.

 

Parmi les conséquences positives de cette action, nous aurons :

  • une plus grande authenticité entre parents et enfants,
  • les liens affectifs seront resserrés,
  • le renforcement de croyances positives permettra de  gommer progressivement les croyances limitantes. Il n’est jamais trop tard pour cela.

 

Problème de taille : on ne peut modifier les croyances d’une personne si celle-ci n’est pas d’accord.

Solution : montrer les effets d’une éducation positive, partager des articles sur le sujet, organiser des discussions en utilisant la communication non-violente mais surtout, surtout, ne pas critiquer, reprocher, attaquer,… car cela n’engendrera que des conflits et chacun campera fermement sur ses positions. Il s’agit donc d’éveiller l’intérêt et de déclencher la réflexion sans contraindre.

 

Pour sensibiliser à la bienveillance, vous pouvez :

 

Pour finir, retenons ceci si vous voulez bien : il n’est jamais trop tard pour s’excuser, pardonner, apprendre, comprendre et choisir l’amour. Car c’est cet amour qui restera.

 

Conseil lecture sur le thème de la grand-parentalité bienveillante (très peu d’ouvrages y sont consacrés) :

« Le (nouvel) art d’être grand parent » de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau disponible sur amazon.fr, fnac.com et sur le site des éditions « l’instant présent ».

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