Pourquoi les enfants pleurent ? 8 causes et solutions à découvrir

Les pleurs des enfants ne sont pas forcément attribuables à la tristesse. Il peut aussi s’agir de peur, de colère, de douleur, de déception, etc.

Il est important de prendre conscience de cela car notre réaction en tant que parents et éducateurs devra s’adapter à la cause afin que les besoins de l’enfant soient satisfaits et que le calme revienne.

Pleurer, c’est s’exprimer

Quoi qu’il en soit, retenons que les pleurs sont un moyen de communiquer et que ces pleurs peuvent être très désagréables pour les parents car ils « résonnent » en fonction du vécu de chacun. Ainsi si, en tant qu’adulte, nous avons intégré une interdiction d’exprimer nos émotions ou avons subi une non-écoute de nos émotions dans notre enfance, l’écoute des pleurs des enfants pourra être « pénible ». Alors rétablissons le droit de pleurer pour nous et nos enfants.

Pourtant, soyons certains que les pleurs sont utiles et même bénéfiques à notre équilibre.

Dr William Frey, biochimiste au centre médical Saint-Paul-Ramsey du Minnesota a analysé la composition chimique des larmes. Il a ainsi découvert que celles versées pour des raisons émotionnelles sont différentes de celles occasionnées par un quelconque irritant (comme une pelure d’oignon). Les substances éliminées dans le liquide lacrymal sont celles que le corps accumule sous l’effet du stress (avec notamment l’hormone ACTH et les catécholamines).

Cela confirme le fait que les pleurs sont des décharges émotionnelles qui contribuent à notre équilibre mental et physique. Ce constat est valable pour les enfants et les adultes.

 

Les causes des pleurs

Le site « Naitre et Grandir » a listé 6 déclencheurs de pleurs chez l’enfant (auxquels nous pouvons en ajouter un 2)

 

Quelques réactions possibles pour répondre à ses pleurs (+ liens) :

« J’ai une douleur » : pour le soulager dans le cas des dents (surtout dans le cas des dents du fond la deuxième année), on peut frotter ses gencives ou lui donner un anneau de dentition refroidi. Pour les autres douleurs, une écoute active et des soins sécurisent parents et enfants. Voir aussi le bisou magique.

« Je veux faire tout seul » : entre 2 et 3 ans, les enfants ont soif d’autonomie et ont besoin de s’affirmer. Il est important de l’encourager dans cette voie , verbaliser ses émotions (comme sa colère quand il ne parvient pas à faire ce qu’il souhaite),…Voir cet article pour faciliter l’autonomie des enfants

« J’ai peur » : cet article répond plus amplement à cet accompagnement des peurs des enfants (voir aussi celui-ci)

« Je suis fatigué » : des phrases empathiques (« je vois que tu es fatigué » et des exercices d’apaisement (comme une respiration coeur à coeur) et des routines l’aideront à répondre au mieux à sa fatigue. Les nouvelles expériences dans sa vie le mettent à rude épreuve émotionnellement !

« J’ai besoin qu’on s’occupe de moi » : les pleurs peuvent être un moyen de signifier un manque d’attention. Dans ce cas, pourquoi ne pas mettre en place une phrase ou un signe pour la demander sans pleurer ?

« Je veux ça » : pour répondre aux envies des enfants, l’imagination fonctionne très bien. Voici un article sur le sujet.

« J’ai faim/j’ai soif » : ce sont des besoins essentiels. L’enfant n’a parfois pas conscience de son besoin de boire et son organisme est alors sous stress.

« Je suis triste qu’on se sépare » : l’angoisse de la séparation et la séparation en elle-même sont des sources de grande tristesse pour les enfants. Voici quelques ressources pour aider : L’angoisse de la séparation chez l’enfant : explication et solutions

 

Sources : 

« Bien comprendre les besoins de votre enfant » d’Aletha Solter

Naitre et grandir « les pleurs »

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