Neurosciences : humilier un enfant est nocif pour son cerveau

« Les neurosciences confirment qu’humilier un  enfant est nocif pour son cerveau« . C’est ainsi que s’exprime Catherine Gueguen dans le magazine Sciences et Avenir de ce mois-ci.

Les violences et autres humiliations activent l’amygdale (sensible à la peur, le danger, la menace) qui déclenche la sécrétion d’hormones du stress (cortisol) qui interfèrent sur les hormones de croissance des neurones (et les détruisent même si l’exposition est trop longue).

Protéger un enfant et l’aider à se développer passe par une attitude aimante, encourageante et empathique. C’est ainsi que son cerveau émotionnel, à l’origine des tempêtes émotionnelles, est petit-à-petit régulé par son cortex préfrontal.

Attention, il ne s’agit pas là de laxisme, puisque l’enfant a besoin d’un cadre et de modèles à imiter. C’est la façon de communiquer et d’interagir avec lui, une façon bienveillante, qui favorisera la collaboration et l’apprentissage.

Une des étapes essentielles de cette approche est la reconnaissance de ses émotions en se répétant en tant que parents et éducateurs que le cerveau de l’enfant est totalement dominé par le cerveau archaïque et émotionnel jusqu’à âge de 5 ans. Il a donc besoin d’aide et non de répression ou de violence.

Il est également démontré que les enfants élevés avec empathie ne deviennent pas agressifs.

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