Les trucs des parents zen pour que les enfants coopèrent

il me pousse à boutJe souhaitais vous parler aujourd’hui d’un thème présent dans l’ouvrage de Véronique Maciejak « Il me pousse à bout » (guide de parentalité positive) : comment instaurer la coopération avec les enfants ?  Vous allez voir, cela simplifie grandement la vie !

 

Quand Manon refuse de s’habiller, sa mère a tendance à s’énerver car elle pense que l’enfant agit ainsi par opposition volontaire et ciblée. En réalité, cette petite fille de 18 mois vient de rentrer dans une phase de conscience qu’elle est une personne à part entière. Elle clame donc son existence en voulant choisir et décider. C’est tout-à-fait normal. Alors, comment réagir ?

La première étape est de respecter son refus plutôt que de tenter d’imposer un autre point de vue que le sien. La considération verbale de son refus et des émotions qu’elle ressent atténuera l’affect et pacifiera les rapports, réinstaurant respect et confiance (c’est le pouvoir de l’empathie) .

Ensuite, proposez à Manon des choix limités. Deux suffisent. « tu préfères porter le pull rouge ou le pull violet? ».

Si ceci ne fonctionne pas, passez en mode humour et jeu. Imitez un personnage imaginaire ou lancez un défi à votre enfant (ou les deux) : « penses-tu pouvoir t’habiller aussi vite que la Reine des Neiges ? » Vous pouvez aussi mettre une chanson et l’inviter à jouer à finir de s’habiller avant la dernière note.

Si cela continue de bloquer, il est peut-être temps de lâcher-prise temporairement. Vous reviendrez plus tard sur le besoin inassouvi qui a provoqué l’opposition de votre enfant. Respirez profondément à l’écart et souriez : après tout, où est l’essentiel ?

L’auteur décrit d’autres situations telles que « le refus d’aller au bain » ou encore « le non-respect des règles ».

Un travail d’investigation est nécessaire pour le premier cas. Quelle émotion se déclenche ? Quel est le besoin inassouvi derrière ? Quelle expérience passée a créé un ancrage négatif ?

Pour le non-respect des règles, opter pour une adoption collaborative de celles-ci améliore grandement l’adhésion. Cela deviendra le choix de l’enfant.

 

Enfin, n’oublions pas que nous cédons plus facilement à la colère lorsque nous sommes épuisés ou ne nous recentrons pas suffisamment sur nous.

Ainsi, veillons à dormir, bouger, apprendre des techniques de relaxation, demander de l’aide, accepter nos émotions et les verbaliser, nous entourer de personnes bienveillantes et méditer, même 5 minutes par jour.

 

Les mantras du parent positif pour instaurer la coopération

  • Respecter son avis : écouter et reformulez son message est un signe d’écoute et de considération pour l’enfant. « je vois que tu n’es pas d’accord ».
  • Pour un jeune enfant, proposer des choix limités : « tu veux mettre un pantalon rouge ou ton jogging ? »
  • Utiliser le jeu ou l’humour : cela fait baisser le niveau de stress de tous et change l’humeur !
  • Exprimer ce que l’on ressent  avec « je… » : « Je me sens mal à l’aise quand… » « J’ai peur que… »
  • Donner des informations pour expliquer la situation.
  • Lâcher-prise/revoir ses priorités.
  • Changer de regard sur la relation parent/enfant : réfléchir gagnant/gagnant.
  • Rechercher des solutions en famille.
  • Trouver le besoin caché derrière l’opposition.
  • L’impliquer dans l’établissement des règles.
  • Le remercier pour sa coopération.
  • Prendre du temps pour soi.

 

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