Les étiquettes enferment les enfants dans des cases !
|Vous vous pensez timide ? maladroit(e) ? Turbulent(e) ? caractériel(le) ? Et vous avez l’impression que c’est le cas depuis que vous êtes enfant et que vous le serez jusqu’à vos vieux jours ? Cette croyance sur votre personne est peut-être issue de ce que vous avez entendu encore et encore. « Tu es un petit monstre ! » « Que tu es maladroit(e) » « Tu ne seras pas fort(e) en math, comme moi » « C’est un vrai casse-cou ! » « Elle est fragile… ».
Lorsque nous posons ainsi une étiquette, y compris positive, nous emprisonnons l’identité de quelqu’un. Cette personne modifie alors inconsciemment sa façon d’agir pour s’assimiler complètement à l’étiquette qu’on lui a collée.
Dans notre communication quotidienne, il est donc essentiel de ne pas juger nos enfants personnellement mais de se concentrer sur leurs actes ponctuels et modifiables.
Notons que cette manière d’aborder les rapports humains est aussi porteuse d’espoir et d’émotions positives : en effet, au lieu de qualifier quelqu’un de râleur, pourquoi ne pas l’aider à comprendre ce qui le met ainsi de mauvaise humeur ? quels sont les besoins insatisfaits chez lui ?
C’est ainsi que nous pouvons remplacer les étiquettes par l’empathie.
Certes, c’est plus long comme approche. Mais les résultats créent et nourrissent des liens beaucoup plus humains et authentiques (plutôt que superficiels et mécaniques).
🙂
C’est tout cela que montre cette magnifique illustration que l’on retrouve sur le site Bougribouillons.fr . Merci pour cette mise au point limpide !
Source : https://bougribouillons.fr/les-etiquettes/
Pour compléter, voici une intervention percutante :