Les disputes entre enfants : 5 options pour les régler sans crier

Les disputes entre enfants 5 options pour les régler sans crier

Les disputes entre enfants peuvent être usantes et augmenter le niveau de stress de toute la famille. Isabelle Filliozat nous donne de précieux conseils pour sortir du « conflit ».

 

Les questions inefficaces

Lors d’une dispute, il est des questions inutiles à poser :

« Que s’est-il passé ? » : chaque enfant va en effet donner sa version pour se justifier.

« Qui a commencé ? » : est encore pire car elle va mettre le enfants en position défensive face à une accusation.

 

Les sources de dispute 

Comme le spécifie Isabelle Filliozat, l’origine des disputes se situe souvent « hors des possibilités de compréhension conscientes des enfants ».

En ce qui concerne l’intention de blesser, elle ne peut intervenir qu’à partir de 3 ans, mais c’est aussi à cet âge qu’il est possible d’inculquer des principes relationnels non-violents et le fait de pouvoir réparer ce qui a été commis, notamment en s’excusant.

 

Pour revenir sur le processus inconscient, tenons compte de la présence des neurones miroirs dans le cerveau des enfants : ils auront donc tendance à reproduire ce qu’ils ont observé chez leurs parents ou dans leur entourage (expériences à l’école ou scènes violentes à la TV par exemple).

 

4+1 options pour régler les conflits

 

Option 1 :

Pour interrompre la dispute, dire « STOP » et décrire ce que vous voyez.

Ainsi, les enfants pourront adopter un point de vue objectif de la scène où l’émotion laisse place à la réflexion. On parle de dissociation en programmation neuro-linguistique. Les enfants deviennent spectateurs de leurs actes et reprennent le contrôle des fonctions supérieures de leur cerveau.

option 1

Option 2 :

Cette option oriente les enfants vers des solutions qu’ils auront choisies, ils les accepteront d’autant mieux.

« Je vous fais confiance pour trouver une solution qui contentera chacun de vous.  »

options 2

Option 3 :

C’est une variante de l’option 2 qui s’adresse à des enfants plus jeunes.

« Vous voulez tous les deux ce camion jaune. Que préférez-vous :

– que je garde le camion jaune.

– que vous jouiez au camion jaune l’un après l’autre et qu’on mesure le temps précisément avec un minuteur. Pendant que l’un joue au camion, l’autre dessine. »

option 3

Option 4 :

Faire office de médiateur est une solution efficace.

Le parent ne prend pas partie mais invite chacun des enfants à s’exprimer l’un après l’autre.

Invitez les enfants à s’exprimer sans juger à la première personne en décrivant ce qu’ils ressentent puis à formuler une demande précise. Après chaque prise de parole, proposez à chacun de reformuler ce que l’autre a dit.

Cette manière de procéder permet aussi de développer l’empathie des enfants.

option 4

Rajout personnel :

Option 5 :

Diversion et ancrage positif.

Cette technique permet de remplacer les images négatives en images positives dans la tête des enfants, cela influe directement sur leurs émotions et leur humeur.

Quand des enfants se disputent, dites STOP puis enchainez avec l’évocation d’un souvenir positif commun aux deux enfants. Si vous avez des photos sur votre smartphone à leur montrer, c’est encore mieux.

Ce moment de distraction et ce rappel d’un évènement positif commun permettra de changer l’humeur des enfants et de les recentrer sur les raisons de s’entendre plutôt que de se disputer.

Puis revenez sur l’objet de la dispute, cette bouffée d’émotions positives devraient leur permettre de trouver une issue positive. Enfin, décrivez la résolution afin que ce nouveau souvenir s’ancre dans leur mémoire.

 

Pour finir, gardons à l’esprit qu’une dispute peut naitre d’un simple besoin de bouger pour évacuer le stress…dans ce cas, un jeu de ballon en extérieur est tout indiqué !

 

Source :

« J’ai tout essayé » d’Isabelle Filliozat est disponible sur :

 

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