L’enthousiasme, cet engrais qui fait fleurir l’enfance

Aujourd’hui, je vous invite à regarder une vidéo d’André Stern qui place l’enthousiasme au coeur du développement de l’enfant. Inspirant.

Je vous donne mon avis juste après. 🙂

 

Présentation  de la video :

Né en 1971, fils du chercheur et pédagogue Arno Stern, il a grandi en dehors de toute scolarisation, expérience qu’il raconte dans …et je ne suis jamais allé à l’école (éd. Actes Sud, 2011)

André Stern est musicien, compositeur, luthier, conférencier, journaliste et auteur. Il a été nommé directeur de l’initiative Des hommes pour demain par le Prof. Dr. Gerald Hüther, chercheur en neurobiologie avancée.

Il est initiateur des mouvements Écologie de l’éducation et Écologie de l’enfance, et il dirige l’Institut Arno Stern. Il intervient dans Alphabet, le nouveau film du cinéaste autrichien Erwin Wagenhofer, et a co-écrit le livre éponyme.

Son travail dans les médias, ses activités de conférencier auprès des professionnels de l’éducation et du grand public répondent à un intérêt croissant de la part de tous ceux qui, de près ou de loin, vivent et travaillent avec les enfants.

 

 

Mon avis :

Oui, l’enthousiasme est un moteur pour les enfants et les adultes. Mais s’enthousiasmer authentiquement et maintenir l’enthousiasme demandent des efforts car le risque constant est que l’influence extérieure (et intérieure avec notamment les croyances limitantes et autres processus inconscients) vienne ternir le tableau. Notons aussi qu’un cadre anxiogène constant lié à une situation précaire (manque d’argent, violence,…) menace l’équilibre à tout moment. Le stress est l’ennemi numéro 1 du bonheur.

C’est en cela que la pratique de la psychologie positive peut aider car elle fournit des outils pour interpréter le monde qui nous entoure, nous donne la motivation nécessaire pour suivre des objectifs auto-concordants, prône la bienveillance envers soi et les autres, permet de cultiver la gratitude, de dépister les forces et les vertus (et des les utiliser), etc. (plus d’infos sur la psychologie positive ici)

J’ajouterais une autre discipline : la pleine conscience. Celle-ci nous replace dans le présent, à l’écoute de nos sens, au contact d’une réalité dénuée de jugement. Nous devenons alors observateur et nous nous dépolluons de tout jugement (lié au mental). La pleine conscience facilite le maintien de l’enthousiasme. (voir cet article)

Enfin, la communication non-violente s’impose comme un outil fédérateur et essentiel. Elle nous apprend à accueillir et verbaliser nos émotions, faire des demandes pour satisfaire nos besoins sans ordonner ou avilir, etc.

Tout cela n’est pas inné. Cela s’acquiert. A la maison, à l’école et dans les entreprises. Cela nécessite aussi beaucoup de patience, de curiosité, de créativité et d’amour. Chaque pas compte. Même (ou surtout) les faux (desquels on apprend le plus).

 

Je conclurai en disant que l’enthousiasme est un baromètre sur lequel il faut garder un oeil pour avancer. Il sert de guide dans le brouillard et permet de se poser LA question : qu’est-ce qui est essentiel au bonheur ?

Une fois cette question posée : action ! 🙂

Et n’hésitons pas à nous entourer de personnes bienveillantes.

 

Quelques articles pour poursuivre  :

L’enthousiasme et l’incapacité à s’enthousiasmer (par le neuropsychologue Rick Hanson)

Comment apprendre le bonheur aux enfants ?

Automatismes acquis : Comment aider un enfant à avoir confiance en lui

Les neurosciences et le développement de l’enfant (Catherine Gueguen)

L’intelligence des enfants ne se résume pas au QI : lumière sur les intelligences multiples

Apprendre à vivre avec les autres : le rôle de l’exemplarité parentale

Les expressions anti-émotion à éviter avec les enfants

Le sourire des parents facilite l’apprentissage des enfants

 

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