Education bienveillante : 20 phrases positives à dire aux enfants

Les phrases que vous allez découvrir ci-dessous s’appuient sur les principes d’une éducation bienveillante. Elles favorisent le bien-être, l’autonomie, la confiance en soi et développent les compétences sociales des enfants.

 

« J’ai toute confiance en tes capacités pour réparer/trouver une solution. » 

Cette phrase vise à renouveler la confiance, tout en offrant l’opportunité à l’enfant d’apprendre. La réparation des erreurs est d’ailleurs un excellent outil éducatif.

 

« Préfères-tu ranger avant ou après le goûter ? »

Lorsqu’un enfant choisit par lui-même, il s’engage et trouve la motivation d’agir. Alors, proposons des choix, de vrais choix.

 

« Je vois que tu ressens [citer l’émotion] »

Lorsqu’on est le miroir des émotions de l’enfant, il se sent écouté et cela lui permet de rentrer dans un processus de pleine conscience de ce qu’il a en lui. L’autre point positif est que cette approche développe aussi l’empathie et donc l’intelligence sociale.

 

« Regarde comment je fais. Tu veux essayez à ton tour ? »

Les enfants nous observent (et nous entendent) déjà et ils tentent de nous imiter. On peut donc soit agir en le sachant, soit guider leur attention, ralentir nos gestes et leur demander s’ils souhaitent faire seul, ceci les enchante d’ailleurs !

 

« J’ai vu que tu as prêté ta balle à ta soeur/ton copain… »

Cette phrase est une description qui provient d’un parent. Il s’agit donc d’une marque d’attention valorisante pour l’enfant. De plus, il repasse le film de son action dans sa tête. Cela renforce donc le comportement. Si au lieu de procéder ainsi, nous disons « c’est bien », l’enfant ne se fera pas sa propre idée mais sera dépendant de ce point de vue extérieur. Donc, évitons les jugements et accentuons les attentions sur les points positifs.

 

« Le verre est tombé par terre et s’est brisé. » 

Cette phrase est de nouveau une description d’un acte. Il n’y aucun jugement. Lorsqu’il entend cette phrase, l’enfant comprend qu’on attend de lui des suggestions pour réparer (voir phrase 1) . Il est d’autant plus libre de réfléchir qu’on ne lui reproche rien, qu’on ne le stresse pas en lui criant dessus ni qu’on ne lui colle pas d’étiquette qui « fige » un état pour des années (comme « maladroit »).

 

« J’aime te regarder dessiner. »

Cette expression est riche et contribue à l’épanouissement des enfants. En effet, le parent confie une émotion (j’aime) et décrit un acte « dessiner ». L’enfant est donc encouragé à poursuivre. Vous pouvez coupler avec la description des détails d’un dessin, toujours sans juger.

 

« Que ressent ton frère/ta soeur/… quand elle te voit dire ou faire ceci ? »

Cette façon de changer de perspective s’appuie sur l’empathie naturelle des enfants et facilite le changement de perspective. De plus, elle valide la place des émotions et implique une réaction sociale (« comme s’excuser »)

 

« Faisons ensemble si tu es d’accord ? »

Que ce soit jouer, lire ou aider à faire les courses, les enfants adorent se sentir utile, avancer aux côtés de leurs parents et apprendre à agir en autonomie.

 

« Merci de m’avoir aidé en tenant cette étagère. » « Merci d’être là. » « Merci pour ton sourire. »

La gratitude rend heureux. Transformons-la en habitude. De plus, elle renforce les comportements qui y mènent. 🙂

 

« Tu apprends chaque jour avec toutes les expériences que tu vis. » »Tout est expérience »

Mettre l’accent sur la capacité d’apprendre aide les enfants à se considérer comme en évolution constante et à prendre des initiatives. Cette perspective gomme aussi la peur de l’échec car celui-ci apparait comme une étape logique de l’apprentissage.

 

« Je souhaite que tu fasses ceci, s’il te plait. »

Quand on formule positivement ce qu’on attend (et non ce qui est interdit ou non-voulu), l’enfant a des consignes précises. On peut aussi le guider si ce qu’on demande fait déjà partie d’une règle : « te souviens-tu de ce qu’on fait habituellement dans cette situation ? »

 

« Je t’aime. Tu es en sécurité. »

L’amour apaise le stress et renforce l’estime de soi. L’évocation de la sécurité aussi.

 

« Dès que tu auras mis tes jouets dans le bac, nous mangerons cette pomme qui te fait tant envie/ nous irons au parc. »

La formule « dès que » employée ainsi est magique car elle aide l’enfant à se projeter et place une tâche dans un processus de progression logique. Dans la phrase sus-citée, l’étape d’après est partagée (« nous »), ce qui ajoute un attrait supplémentaire.

 

« Tu n’as pas encore réussi, ce n’est qu’une question de temps. »

« Pour le moment », « encore » sont des expressions qui encouragent à persévérer et boostent l’optimisme.

 

« Tu as le droit de te tromper/faire des erreurs. »

Cette phrase démystifie l’échec et libère donc d’un poids.

 

« Te souviens-tu quand tu as réussi … »

Rappeler aux enfants leurs réussites est un moyen de regonfler leur confiance en eux et de leur redonner de l’espoir.

 

« Moi aussi je trouve cette situation peu rassurante. Voyons d’où viennent ces peurs et si nous pouvons les éclairer. »

Les émotions sont communes à tous, alors parlons des nôtres à nos enfants calmement. Ainsi, nous leur donnons l’autorisation de le faire. Une fois cette émotion exprimée, évoquons les solutions (comme ici la rationalisation d’une peur) ou recherchons les besoins (car un besoin insatisfait déclenche une émotions désagréable).

 

« Je crois en toi » « tu peux choisir de croire en toi »

La croyance en soi et la confiance se transmettent grâce à ce type de phrase.

 

« Fais de ton mieux et amuse-toi bien ! »

N’ayez pas d’attente démesurée, encouragez les efforts et le jeu et aidez votre enfant à se fixer des objectifs qui lui ressemblent . Faites-en autant dans votre vie !

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